La meilleure protection à accorder à Salman Rushdie est de lire ses livres

Depuis 1989, l’écrivain Salman Rushdie est la cible d’une fatwa islamique édictée par l’ayatollah Khomeiny, aujourd’hui décédé, qui le contraint à vivre sous protection policière.

Ce vendredi 12 août 2022, Salman Rushdie a été victime d’une violente agression à l’arme blanche dans la ville de Chautauqua, dans l’État de New York. Poignardé d’une dizaine de coups de couteau en pleine conférence par un homme de 24 ans qui a surgi sur l’estrade, les dernières nouvelles sur l’état de santé de l’écrivain ne sont pas rassurantes.

Les Versets sataniques évoque brièvement des versets suggérés par le diable à Mahomet dans lesquels le prophète aurait reconnu l’existence d’autres divinités qu’Allah. Un personnage du roman souhaite mettre en place une nouvelle religion afin d’y inscrire ces versets sataniques inspirés par le diable. Il s’agit pourtant d’un point très secondaire dans le livre de Salman Rushdie. Face à la violence de ce fanatisme islamiste qui cherche à nous imposer la soumission et la censure par la terreur, la meilleure protection à accorder à Salman Rushdie est de lire ses livres. Depuis hier, date de l’agression de l’écrivain, Les Versets sataniques sont en tête des ventes.

L’occasion de citer un extrait du texte sur l’islam rédigé le 3 juin 1956 par André Malraux, lui-même homme de lettres et Ministre de la culture sous le Général de Gaulle, qui nous mettait en garde sur le danger de ces offensives du monde musulman :

« C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse.

Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Les «misérables» ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane.

Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution. »

Auteur : Caroline-Christa Bernard

Source : Place d’Armes

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