La liberté ne se négocie pas

« On n’est pas la République quand on n’a pas le peuple avec soi », disait le général de Gaulle. FS

Auteur(s): Alain Tranchant, pour FranceSoir A+A

CHRONIQUE – Macron en rêvait pour son référendum « vert », aujourd’hui enterré. Le Sénat l’a fait pour ses mesures attentatoires aux libertés fondamentales, celle de travailler, celle d’aller et venir, celle de disposer de son propre corps. Voici que l’opposition de droite (à quelques exceptions près), majoritaire au Sénat, vient de se joindre à un pouvoir à bout de souffle pour asservir le peuple français. Et cela, au moment même où le président de la République, plus diviseur que jamais, stigmatisait « l’irresponsabilité et l’égoïsme des non vaccinés ».

Alors qu’à Pékin, tout de même ! le vaccin n’est pas obligatoire, alors qu’à Moscou, pas n’importe où ! on vient de renoncer au pass sanitaire, à Paris  – capitale du pays des droits de l’homme – l’opposition incapable de s’opposer, incapable d’assumer une idée simple : le soin, enfin ! de préférence à l’aventure vaccinale, l’opposition a mis le doigt dans un drôle d’engrenage, en permettant au gouvernement d’imposer une obligation vaccinale pour les soignants et le recours à un passeport sanitaire pour accéder à certains lieux de vie, de culture ou de sport.closevolume_off

Alors qu’un crime se commettait sous ses yeux, son devoir, son devoir sacré, était de résister et de s’opposer. De même que la confiance ne se décrète pas, la liberté ne se négocie pas, ne se divise pas, ne se découpe pas en rondelles. Pour ne pas l’avoir compris, et surtout parce qu’elle aussi gère son calendrier électoral, l’opposition au macronisme s’est perdue dans de médiocres calculs d’arrière-boutique qu’elle pourrait bien regretter un jour. Le pouvoir n’en demandait pas tant, et M. Véran put crier à l’union nationale retrouvée.

Alors que ces soi-disant « vaccins » n’offrent ni garantie de sécurité (mais personne, et surtout pas M. Macron, ne parle des morts du vaccin, ni des très graves effets secondaires qui sont beaucoup plus que de menus effets indésirables), ni garantie d’efficacité (ils n’empêchent pas d’être infecté, ou de transmettre le virus), c’est sur cette base aussi incroyable que fragile que la droite, majoritaire au Sénat, a apporté son soutien à une mesure inenvisageable en République : la différenciation entre les citoyens selon qu’ils acceptent ou qu’ils refusent une injection dangereuse et, en l’occurrence, nullement salvatrice.

« On n’est pas la République quand on n’a pas le peuple avec soi », disait le général de Gaulle. Eh bien, on n’est pas la République non plus quand on laisse tomber un de ses piliers fondamentaux : la liberté. L’heure est grave. Pour un virus qui est en train de perdre de sa virulence au fur et à mesure de ses mutations, pour un produit vaccinal qui n’est encore qu’en phase expérimentale à une échelle déraisonnable -et, jamais, un « projet de vaccin » n’a entraîné autant de décès- nos gouvernants et une partie de l’opposition ont fait cause commune pour organiser la division des Français et la ségrégation de toutes celles et de tous ceux qui refusent la manipulation d’un pouvoir qui n’a cessé de mentir et de renier sa parole depuis le début de la pandémie.

Pour vivre en liberté dans une France libre, c’est maintenant qu’il faut résister à une loi scélérate.

Auteur(s): Alain Tranchant, pour FranceSoir

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