La gendarmerie mobile de Valenciennes se féminise

Elle a de quoi être fière Marion Tschaen. Et même de quoi impressionner quantité de ses homologues masculins. À 23 ans, la jeune Alsacienne est devenue l’une des toutes premières femmes des Hauts-de-France à intégrer la gendarmerie mobile.

Marion Tschaen est la première femme à avoir intégrer la gendarmerie mobile de Valenciennes. PHOTO «
LA VOIX
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Marion Tschaen est la première femme à avoir intégrer la gendarmerie mobile de Valenciennes. PHOTO « LA VOIX »

«  On a beau être une institution ancienne, on n’en est pas moins moderne  », sourit l’un des gendarmes mobiles implantés à Valenciennes. Depuis le mois de juin, quatre femmes font désormais parties de ces professionnels spécialisés dans le maintien de l’ordre. Les premières de la région d’ailleurs. «  Et je suis la toute première à être arrivée à Valenciennes  », glisse Marion Tschaen. La jeune Alsacienne de 23 ans a sauté sur l’opportunité dès qu’elle en a eu vent. «  Je suis rentrée par la petite porte, poursuit la jeune femme. À la base, j’étais gendarme adjoint volontaire. J’ai passé un an en brigade en Alsace. J’ai adoré ce travail. Puis je suis allée en école de sous-officier lorsqu’ils ont ouvert des postes de gendarme mobile aux femmes.  »

« On porte le même poids sur les épaules. Et on est confrontée aux mêmes exigences sportives. »

Marion n’a pas tergiversé bien longtemps avant de sauter sur cette opportunité. «  Comme je suis très sportive, j’ai toujours eu l’habitude d’être avec des garçons. C’était aussi un challenge personnel, de montrer à tous ces hommes que c’est possible !  »

« Des moments moins évidents »

Son intégration à l’escadron de Valenciennes s’est «  très bien passée  », confie la jeune femme qui est confrontée au même quotidien que ses homologues masculins. «  On porte le même poids sur les épaules, reprend Marion Tschaen. Et on est confrontée aux mêmes exigences sportives.  » Il y a bien sûr des moments où il est sans doute moins évident d’assurer le maintien de l’ordre lorsqu’on est une femme. Comme lorsque les gendarmes mobiles doivent rester plus de six heures d’affilée sur un même point. «  On n’a pas les mêmes contraintes au niveau hygiène par exemple, conclut la jeune Alsacienne. Mais je m’adapte. Il n’y a pas de problème. Mais des solutions qu’on trouve.  »

Source : La Voix du Nord

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