La France et la barbarie

Crédit photo : BFM Paris Île-de-France

J’ai été horrifié par le meurtre de cet octogénaire prénommé Jean, à Bezons, dans le Val d’Oise, par deux délinquants multirécidivistes. Il s’agissait d’un homme sans histoires, serviable et bienveillant, apprécié de tous, qui voulait juste finir sa vie, sur cette Terre, en paix, avec son épouse adorée, l’amour de toute une vie. Ils ont élevé dignement leurs enfants et ils allaient fêter leurs 60 ans de mariage. Il lui a été arraché de la manière la plus sordide qui soit. Elle est dévastée, son chagrin est indicible et il est à craindre qu’elle ne s’en remette jamais.

La maire de cette commune a fait part de sa colère et de son incompréhension. Mais qu’y a-t-il à comprendre à la barbarie, à la loi du plus fort, à l’absence de pitié, à la violence la plus sauvage telle que nous la vivons aujourd’hui et partout dans notre France ?

Il n’y a rien à comprendre, il faut la combattre avec la détermination la plus inflexible qui soit.

Nous devons nous focaliser et lutter de toutes nos forces contre ces multirécidivistes qui nous pourrissent l’existence. Là est le combat le plus absolu et le plus prioritaire. Les juges et nos gouvernants ne veulent pas le comprendre et ils nous laissent subir. Honte à eux !

Jean est descendu dans sa cave, il y a croisé ces deux monstres, vivant dans son voisinage. Que se sont-ils dit ? Il semble qu’il leur a adressé une simple remarque sur l’occupation des parties communes de l’immeuble HLM. Cela a suffi pour sceller son arrêt de mort.

Ce que l’on sait avec certitude c’est qu’ils se sont déchaînés contre lui, le rouant de coups et le laissant pour mort sans aucune pitié pour son âge, pour sa vulnérabilité, pour son incapacité à se défendre.

C’est l’ultra violence, c’est la France d’aujourd’hui, c’est l’injustice portée à son paroxysme et ça ne s’arrêtera pas, et ça continuera. Cette violence gratuite qui se déchaîne pour un mot, pour un regard, pour un ressenti… Je ne l’ai que trop côtoyée dans mes anciennes fonctions professionnelles. Jean, Lola et tant d’autres, toutes ces victimes innombrables, tuées, frappées, violées, agressées, tous les jours, quelles qu’en soient les circonstances et les motivations c’est ce que nous subissons encore et encore et ça ne s’arrêtera pas.

Cela ne s’arrêtera pas parce que ces deux hommes, multirécidivistes, avaient déjà été interpellés à des dizaines de reprises pour trafic de stupéfiants et pour violences par des policiers courageux.

Ils avaient toujours été relâchés par des juges irresponsables, incapables de nous protéger, incapables de répondre aux attentes de notre peuple.

Cela ne s’arrêtera pas parce qu’il faut presque un meurtre aujourd’hui pour obtenir une incarcération. Dans tous les autres cas, c’est la remise en liberté systématique et donc le droit de continuer à frapper, à voler, à agresser avec la bénédiction de ces juges devenus hors sol.

La police et la gendarmerie sont malades de cette justice qui est en dessous de tout. La France est malade de cette justice qui n’en est plus une et nos concitoyens n’en peuvent plus.

Et ils voudraient que l’on continue d’encaisser et de subir, que l’on tende la joue gauche ? Je dis NON. Alors bien sûr les prisons ? C’est comme pour les déchetteries, ou pour les aires d’accueil pour les gens du voyage. Les maires n’en veulent pas. C’est bon pour la commune d’à côté, après moi le déluge, encore et toujours !

Jusqu’à quand des Lola et des Jean continueront ils de mourir dans les pires souffrances ? Jusqu’à quand continuerons nous de subir ces sauvages, ces barbares ? Alors, bien sûr, pas de généralisation mais la présomption d’innocence, juste le droit de subir et de souffrir, d’encaisser et d’accepter. Je dis NON !!

Bientôt, dans quatre ans et demi, nous serons au pouvoir et nous agirons enfin. Et en attendant nous subissons la violence, la barbarie, l’injustice, la loi du plus fort et ces gouvernants incapables et faibles qui se fichent pas mal de notre peuple et de ses souffrances.

J’adresse à l’épouse de Jean, à ses enfants, à sa famille toute ma sollicitude et toute mon empathie. Je sais ce qu’ils ressentent et une fois de plus je leur demande pardon pour tous ceux qui auraient pu agir et qui n’ont rien fait, par faiblesse, par peur, par dogmatisme ou par idéologie.

« Si rien ne change c’est que rien n’est fait. « 

Capitaine (ER) Hervé Moreau

Note de la rédaction de Profession-Gendarme :

Qui est le Capitaine Hervé Moreau ?

Vous trouverez toutes les réponses en consultant ce lien – EXCLUSIF – Le capitaine Moreau annonce qu’il dépose plainte contre la gendarmerie nationale: « On m’interdit de me rendre dans les gendarmeries et de parler avec les militaires car je leur fais peur. On veut me faire taire ! » – VIDEO

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