La colère des policiers monte après les annonces de Christophe Castaner

55510773_1677338205745861_1194234077767532544_oPhoto Facebook : @christophe.castaner

Ce lundi après-midi, Christophe Castaner s’est exprimé lors d’une conférence de presse sur « la question du racisme et de la mise en cause des forces de l’ordre« .

« Je veux une tolérance zéro contre le racisme dans les forces de l’ordre », a indiqué le ministre de l’Intérieur. « Chaque soupçon avéré de racisme » entraînera une suspension, a-t-il expliqué.

Il est ensuite revenu sur l’affaire des propos racistes tenus par des policiers à Rouen sur la messagerie WhatsApp. « Des propos racistes ont été proférés, des discriminations révélées. Nous avons réagi en conséquence […] dès que nous avons eu connaissance des faits », a-t-il dit.

Concernant les méthodes d’intervention des policiers, la méthode de « prise par le cou, dite d’étranglement » ne sera plus enseignée aux forces de l’ordre et sera interdite dans le cadre des interpellations a annoncé le ministre de l’Intérieur. « Personne ne doit risquer sa vie lors d’une interpellation. C’est une méthode qui comportait des dangers », en ajoutant qu’il serait interdit pour les forces de l’ordre de « s’appuyer sur la nuque ou le cou »d’une personne qui est interpellée.

Christophe Castaner a également parlé d’une réforme en profondeur de l’IGPN (l’inspection générale de la police nationale) et de l’IGGN (l’inspection générale de la gendarmerie nationale) « La réforme que nous engageons des inspections devra permettre plus de cohérences, plus de collégialité entre ces inspections et surtout plus d’indépendance dans leur action vis-à-vis des services. Cette réforme permettra à l’Inspection générale de l’administration (IGA) de piloter les enquêtes administratives les plus difficiles et les plus complexes concernant les forces de police et de gendarmerie »

Depuis les annonces du ministre, la colère monte du coté des forces de l’ordre. Des menaces de grève générale des policiers se font sentir. Les prochaines heures seront décisives.

Source : Actu Pénitentiaire

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