Jeux de piste de l’été : cherchez des lits

ntroduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour aiguiser votre curiosité, élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », concernant votre patrimoine, aussi bien spirituel que matériel.

Ceux qui souhaitent dépasser le simple constat et sont décidés à agir, les « Rendez-vous d’Hubert » vous apportent la compréhension de l’effondrement en cours. Vous apprendrez comment vous y préparer, humainement et matériellement, afin de surmonter au mieux les évènements actuels et à venir.

Dans mes différents billets, je cite très souvent « mon ami Madri ». Pour savoir de qui il s’agit et quelle est son histoire, c’est ici

Sujet du jour : La suppression des lits d’hôpitaux se poursuit.

Alors que les vacances d’été se profilent, hélas, que pour une partie d’entre nous, je vous invite à participer à une quête citoyenne. Rassurez-vous, il n’est pas question de vous poster sur les ronds-points pour demander plus d’argent (ou moins d’impôts) à notre cher, très cher monde politique. Cela risquerait de leur rappeler de mauvais souvenirs et ils seraient bien capables de réprimer une telle démarche dans le sang.

Je ne vous demande pas non plus de vous lancer à la quête des œufs…. Pâques est passé depuis longtemps. Alors, vous ne trouvez pas ? Je demande à Madri de vous donner un indice… cela lui fera plaisir de vous aider. Il a tellement bon cœur, mon Madrilou.

Coucou c’est Madri. Bonjour les amis. Si je vous dis « Histoire à dormir debout », cela vous aide ? Si j’ajoute « Lieu que l’on n’aime pas fréquenter, bien que l’on admire les personnels qui y travaillent ». Bravo, vous avez trouvéIl s’agit des lits d’hôpitaux. Content de vous avoir aidé.

Le « Corona-emberlificotus », fatigué de tous ses efforts pour nous rendre la vie compliquée, se repose actuellement. Il est vraiment sympa de nous laisser retrouver une vie presque normale, ne trouvez-vous pas ? C’est le moment idéal pour « préparer la rentrée » et déployer un nombre de lit conséquent pour faire face à l’aggravation de la situation sanitaire, qui ne va pas manquer de se produire cet hiver. Nous pouvons faire confiance à nos dirigeants.

Comment ? Didier BIRIG, secrétaire général du syndicat FO Santé, fustige le gouvernement ? Que nous dit-il ?

« Du 1er janvier au 31 mars 2021, en pleine pandémie, nous sommes parvenus à objectiver 1 800 suppressions ou fermetures de lit ».

Il réclame l’arrêt immédiat des fermetures de lits, la réouverture de ceux nécessaires à une prise en charge de qualité, la création de 15 000 postes et « un changement radical d’orientation hospitalière ».

Déjà en mars dernier, le Canard enchainé révélait que le nombre de lits de réanimation en Île-de-France était passé de 2 500 en mars 2020 à 1700. Cette situation ne fait qu’aggraver le constat fait en juillet 2020 par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) :

« Près de 4 200 lits d’hospitalisation ont été supprimés en 2018 en France, tandis que les urgences ont enregistré 400 000 passages supplémentaires. Les fermetures de lits se sont poursuivies dans les établissements de santé publics et privés, qui avaient déjà franchi à la baisse la barre symbolique des 400 000 lits d’hospitalisation complète et 2017. Avec 4 195 suppressions supplémentaires en 2018, les 3 042 hôpitaux et cliniques disposaient exactement de 395 670 lits en fin d’année ».

Chers amis lecteurs, vu la gravité de la situation, vous êtes priés de passer une partie de vos vacances à « chercher des lits » pour éviter la potentielle saturation de la rentrée qui entrainera, n’en doutez pas, de nouveaux confinements.

« Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés. »

(Mark Twain)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.

Source : Sérénité Patrimoniale

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