Jean-Frédéric Poisson : « Quel est ce pays qui en est à vouloir inspecter le fond des consciences ? »

Jean-Frédéric Poisson, sur le plateau du Défi de la vérité, le 26 octobre 2021 F. Froger / D6

« Je ne vais pas sur un plateau de télévision pour m’entendre dire : vous ne direz que ce que je vous autorise à dire » C’est en ces termes que Jean-Frédéric Poisson, président du parti « VIA – la voie du peuple », nouveau nom de l’ancien Parti chrétien-démocrate, revenait sur l’escarmouche vécue cet été au sujet des chiffres de l’ANSM. Ce n’est pas sur le plateau du « Défi de la vérité » qu’il courait ce risque : c’est en toute liberté que l’ancien député et maire de Rambouillet est venu témoigner de la défaillance des institutions et expliquer comment il tente par l’action judiciaire, de contrer les décisions absurdes prises au nom de la politique sanitaire et le recul des libertés que cela a engendré.

Référé au Conseil d’État contre le déremboursement des tests pour les personnes non-vaccinées, au cours duquel il a côtoyé Diane Protat vendredi, situation économique à laquelle sa fibre sociale est attentive, attention aux plus fragiles, et ralliement possible à la candidature putative d’Eric Zemmour, étaient au menu de ce « Défi de la vérité » : 

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Revenant sur les différentes dispositions adoptées par le parlement et qui prolongent l’état d’urgence, l’homme politique s’inquiète notamment de la loi qui permet aux directeurs d’établissements scolaires d’avoir connaissance de l’état vaccinal des enfants, une mesure qui est une rupture avec le secret médical.closevolume_off

Sur l’absurdité de certaines décisions politiques qu’il juge déconnectées de la réalité, il n’hésite pas à parler de folie et étaie ses propos par de nombreux exemples. Il dénonce notamment les procès d’intention faits aux citoyens qui choisissent de ne pas se faire vacciner et qui seraient coupables de ne pas avoir une démarche « charitable, universelle et altruiste », ce qui justifierait le paiement des tests.

Déplorant que des institutions aient cessé de jouer leur rôle de sentinelle des libertés pour adopter une position militante, il pointe également l’absence d’indépendance judiciaire, particulièrement la justice administrative. Enfin, il dénonce l’incohérence, le mensonge et la manipulation de ceux qui ont pris les décisions, s’enfermant dans des positions délirantes dont ils ne savent plus comment en sortir.

Sur le rôle des médias, Jean-Frédéric Poisson revient sur une de ses interventions télévisuelles dans laquelle le journaliste qui l’interrogeait lui a ordonné de se taire lorsqu’il a donné les chiffres des décès – au-delà de 1000 – attachés à l’administration du vaccin, des chiffres dont il rappelle qu’ils étaient tout à fait officiels puisqu’ils venaient de l’ANSM.

Analysant les difficultés des français, il regrette l’absence de vison du Premier ministre Jean Castex sur la hausse des prix et dénonce les incohérences d’une politique fiscale dont les exonérations ne s’appliquent pas aux foyers les plus fragiles.Selon lui, la lutte contre la pauvreté passe par la baisse des taxes et des impôts, seules solutions qui permettraient à l’ensemble des foyers de profiter de ces mesures, dans la ligne de sa tribune que nous avions publiée : 

Voir aussi ; « Lettre ouverte à Jean Castex sur l’augmentation des coûts de l’énergie et leurs poids sur le pouvoir d’achat des Français« 

Ancien candidat à la primaire des Républicains en 2016, Jean-Frédéric Poisson se dit aujourd’hui prêt à rallier Éric Zemmour, avec qui il partage de nombreux constats, à condition que ce dernier se déclare officiellement d’abord, mais ensuite qu’il ajoute un volet social à son programme : on ne reconstruira pas la France sans prendre à bras-le-corps cette réalité.

Auteur(s): FranceSoir

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