Ivermectine et fraude scientifique : vers un #UnitaidGate ?

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L’ivermectine à risque sur fond de fraude scientifique
FS

En bref :
– l’ivermectine fonctionne contre la Covid-19
– tout est fait pour retarder l’approbation de ce traitement
– dans ce nouvel épisode, Andrew Hill a donné des conclusions qui ne sont pas cohérentes avec ses données
– cela résulte selon Tess Lawrie de pressions : pour elle, ce procédé s’apparente à de la fraude scientifique

Suite à nos divers articles et recherches sur l’ivermectine ainsi que les debriefing avec le Dr Hill, Pr Kory, Pr Marik et la Dr Tess Lawrie, nous avons continué à enquêter au sujet de l’ivermectine. Rappelons que Me Teissedre a déposé une requête pour obtenir une RTU (recommandation temporaire d’utilisation) pour l’ivermectine. Ce dernier a dû s’y reprendre à deux fois pour obtenir une réponse de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), qui s’est engagée à donner une réponse avant fin mars.

Dans les derniers jours, avec le groupe de travail de BonSens, nous avons identifié un certain nombre d’incohérences sur l’article researchsquare publié par le Dr Hill.

Ce weekend, Jean-François Lesgards, docteur en biologie, publiait un tweet sur la position de la chercheuse Dominique Costagliola, lui demandant si elle n’avait pas oublié les guillemets. Cela voudrait dire : ne seriez-vous pas l’auteur de ce texte ?

Et Xavier Azalbert, directeur de la publication de FranceSoir, en rajoutait avec son compte personnel en reprenant un message de Radio Londres « message important pour Nestor » – Cette phrase étrange annoncait au réseau Author la proximité du débarquement et le lancement de la guérilla lors de la Seconde guerre mondiale.

Capture d’écran 2021-03-17 à 18.52.16Ce jour, une vidéo de Tess Lawrie confirme nos doutes et nos questionnements :

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Tess Lawrie déclare à propos du Dr Hill « Il m’a dit qu’en fait, les conclusions n’étaient pas les siennes!« . Le Dr Andrew Hill n’aurait pas écrit lui-même la conclusion de sa méta-analyse sur l’ivermectine, on lui aurait forcé la main !

Le Dr Andrew Hill, mandaté par l’OMS/UNITAID a prépublié en janvier une méta-analyse sur l’efficacité de l’ivermectine sur la COVID-19, sur la base de 18 ECR (essais randomisés contrôlés) avec 2282 patients, qui concluait à une réduction moyenne du risque de mortalité de 75%!

Un traitement qu’il jugeait prometteur :

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Le problème, c’est que la conclusion de sa méta-analyse semblait, par rapport aux données, excessivement prudente : il insistait sur la nécessité de conduire plus d’études avant de valider, et même d’utiliser, un traitement qui diminue la mortalité de 75%, ceci en pleine pandémie.

Cette conclusion n’est pas du tout anodine. Elle diminue l’impact de son travail.

Dominique Costagliola l’a d’ailleurs tweetée récemment avec une satisfaction à peine dissimulée, façon de se féliciter qu’Andrew Hill rejoigne sa ligne qui brandit une insuffisance de données.

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Or, ce que la Dr Tess Lawrie nous révèle ici, c’est que cette conclusion n’a pas été rédigée librement par Andrew Hill, mais a été influencée (dictée ?) par son sponsor (Unitaid ? l’OMS ?). En plus de la censure des médias, du sabotage des revues médicales, les ONG s’y mettent !

 

Sur l’étude, Dominique Costagliola n’est pas nommée comme auteur, pas plus que Unitaid, alors que cette étude suit les lignes directrices de Prisma et que cela aurait dû être fait.

 

Comme le dit la Dr Lawrie : « J’ai été choquée, j’ai considéré qu’il s’agissait d’un conflit d’intérêts! »

Et force est de constater que c’en est un : quand on n’est pas libre de rédiger sa propre conclusion, quand l’ONG qui paie la détermine à notre place, on est à 100% dans le conflit d’intérêts. Tess Lawrie dans une interview exclusive FranceSoir (lien ajouté 17/03), nous explique qu’elle considère que l’étude d’Andrew Hill est « une fraude à la science ». Durant l’interview elle mentionne qu’Andrew Hill lui a confirmé que son étude a été influencée. Le nom de Dominique Costagliola est cité comme ayant eu des contacts avec Andrew Hill avant la publication de cette méta-analyse, ainsi qu’Unitaid.

 

Tess Lawrie, émue, nous déclare avoir évoqué ce sujet avec Andrew Hill directement en lui demandant « savez-vous combien de décès il y a chaque jour? » « êtes vous prêt à assumer les conséquences du délai dans l’obtention d’une RTU – cela représente beaucoup de morts ». Et elle ajoute qu’elle est prête à temoigner sous serment en réitérant ces mêmes propos.

 

Article écrit avec la contribution du Collectif citoyen, de l’association Bon Sens, du Dr Maudrux, et de tous les citoyens anonymes qui ont travaillé à cette analyse sans relâche.

 

Auteur(s): FranceSoir

 

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