Interpellation difficile de la Police nationale en gare de Saint-Brieuc

la-police-nationale-est-arrivee-en-gare-de-saint-brieuc-a_5188971_676x414pLa Police nationale est arrivée en gare de Saint-Brieuc à 14 h 21 à l’arrivée du train. Mais ce n’est que vers 15 h 45, après l’intervention de la police ferroviaire, qu’elle a procédé à l’interpellation de deux hommes en défaut de titre de transport, de papiers d’identité et de masque. (Photo Lionel Samson)

Ce mardi, deux hommes d’origine nord-africaine ont été interpellés dans un TGV en gare de Saint-Brieuc, sans titre de transport, sans papiers d’identité et sans masque. Dans un contexte national difficile, la Police nationale, pourtant sur place dès l’arrivée du train, a mis 1 h 30 avant d’intervenir.

Une intervention de la police s’est déroulée ce mardi 9 juin dans le TGV Paris-Brest de 14 h 21 à hauteur de la gare de Saint-Brieuc. Deux hommes d’origine nord-africaine, sans papiers d’identité, ni titre de transport et sans masque, sont contrôlés par un agent de la SNCF. Le contrôle se passe mal. L’un des deux hommes aurait été insultant avec le contrôleur. Celui-ci appelle la police ferroviaire pour une intervention, de même que la Police nationale, avant l’arrivée du train en gare de Saint-Brieuc. Sauf que celle-ci n’est pas sur place. D’après la SNCF, une première patrouille de la Police nationale arrive sur le quai dès l’arrivée du train.

La Police nationale les interpelle, 1 h 30 après son arrivée en gare

Les accusations de racisme visant la police ont-elles pesé sur la non intervention ? Oui, selon nos sources proches de l’enquête. Elle n’a pas agi directement par crainte, vraisemblablement, d’une interpellation compliquée et par peur d’être filmée par les passagers du train.

Toujours d’après la SNCF, une deuxième équipe de police arrive néanmoins 30 minutes après la première. Mais toujours pas d’intervention ; les deux hommes sont dans le train avec le contrôleur et le reste des passagers. Ce n’est que vers 15 h 45 que la police ferroviaire arrive sur place, fait sortir les deux hommes du TGV et les remet à la Police nationale. Le train peut alors repartir vers Brest.

Une version de l’interpellation qu’ont démentie le parquet, ainsi que la Police nationale, estimant qu’il y a seulement eu une collaboration entre les polices, nationale et ferroviaire. Une plainte a été déposée par la SNCF. Les deux hommes ont été placés en garde à vue, l’un suite aux menaces qui auraient été proférées, l’autre pour un défaut de titre de transport. Ils ont été relâchés le soir même.

Source : Le Télégramme

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