INFO OUEST-FRANCE. L’État annonce la fin des opérations d’expulsion dans la Zad

8651c7176d0d2662482f4af80803b802-info-ouest-france-l-etat-annonce-la-fin-des-operations-dans-la-zadLa préfète Nicole Klein doit annoncer l’arrêt des opérations dans la zad. | FRANCK DUBRAY/OUEST-FRANCE

Les objectifs sont atteints, selon Emmanuel Macron. La préfète de Loire-Atlantique Nicole Klein annoncera officiellement, vendredi 13 avril, la reprise des négociations.

Quatre jours après le début des opérations dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le nombre de squats détruits s’élève à vingt-neuf. L’objectif, fixé lundi par la préfecture, d’une trentaine de squats, est donc désormais atteint, laissant place aux manœuvres de déblaiement.

La préfète l’annoncera officiellement vendredi 13 avril lors d’une conférence de presse. Elle ordonne la fin des interventions permettant les expulsions. « Je vais reprendre les négociations avec l’Acipa (opposants à l’aéroport) et ceux qui le veulent. J’annonce donc la fin des opérations menées par les gendarmes permettant les expulsions. »

« Tout ce qui était évacuable a été évacué »

Le président de la République l’avait sous-entendu jeudi 12 avril, au 13 h de TF1. « L’opération est arrivée à un point où tout ce qui était évacuable a été évacué, a indiqué Emmanuel Macron. Il y aura dans les prochains jours un travail, sous l’autorité de la préfète, pour permettre aux projets agricoles légaux d’être mis en œuvre. Je souhaite que les agriculteurs sur place puissent être entendus, pas les gens qui cherchent à créer le trouble. Ils n’ont plus de raison de s’opposer, d’ailleurs, puisqu’il n’y aura pas d’aéroport. »

Alors que le début de la journée était plutôt calme, un peloton de gendarmes est tombé ce jeudi dans une embuscade, sur la RD 981. Onze d’entre eux ont été blessés. La tension monte d’un cran, un jour après l’autre.

La fin de ces opérations, un certain nombre de parlementaires l’avaient souhaité. Comme le sénateur écologiste Ronan Dantec. Ou le député LREM d’Angers, Matthieu Orphelin : « La multiplication des blessés des deux côtés et la spirale de violences montrent l’urgence à apaiser la situation. Aujourd’hui, l’opération telle qu’elle se déroule fait courir trop de risques à nos gendarmes et à ceux, non violents, qui tentent de construire l’avenir de ces territoires. »

Source : Ouest-France

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