Il est environ 22 h 30 lorsque l’épouse de cet homme vient se réfugier chez des voisins et donne l’alerte. Son mari a pris son fusil de chasse et menace de s’en servir. À leur arrivée, les gendarmes sont mis en joue. Ils essuient deux coups de feu qui passent tout près.
Plusieurs coups de feu ont claqué dans la nuit de mardi à mercredi, rue du Bois-Fleury, à Rivedoux-Plage (île de Ré, Charente-Maritime). Un habitant de la commune âgé d’une soixantaine d’années a été blessé à une jambe et à une main, mais sa vie n’est pas en danger. Ce sont les gendarmes de la brigade de Saint-Martin-de-Ré qui ont dû faire usage de leurs armes pour neutraliser ce forcené.
Il est environ 22 h 30 lorsque l’épouse de cet homme vient se réfugier chez des voisins et donne l’alerte. Son mari a pris son fusil de chasse et menace de s’en servir. À leur arrivée, les gendarmes sont mis en joue. Ils essuient deux coups de feu qui passent tout près.
Ils s’abritent alors derrière les piliers du portail de la parcelle et tentent de parlementer. Mais l’homme sort de chez lui fusil à l’épaule, en courant dans leur direction. Les gendarmes ouvrent le feu à quatre reprises et le touchent deux fois. Il tombe à terre.
Hospitalisé en psychiatrie
Il recevra des soins avant d’être hospitalisé d’office en psychiatrie à La Rochelle, après que le maire de la commune, Patrice Raffarin, a signé un arrêté d’internement.
« Il y a un risque sévère de récidive, m’ont expliqué les gendarmes. Lorsque j’ai été informé dans la nuit de mardi à mercredi, j’ai été extrêmement surpris. J’avais rencontré ce monsieur que je connaissais deux ou trois semaines avant les faits, il était très calme, très posé. » Patrice Raffarin, maire de Rivedoux-Plage
Le forcené qui n’a pas d’antécédent judiciaire fera l’objet d’une expertise psychiatrique afin de déterminer son état psychique au moment des faits. Pour le parquet, les gendarmes étaient pleinement en état de légitime défense quand ils ont tiré.
Source ; Sud Ouest
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