Homicide en Ariège : retrouvée bâillonnée et les mains liées dans son appartement

HOMICIDE VOLONTAIRE A SAINT GIRONSLe paisible collectif où demeurait la victime, âgée de 54 ans, et sa fille, âgée d’une vingtaine d’années. C’est la toute jeune femme qui a découvert sa mère bâillonnée et les mains liées, en regagnant son domicile. Florent Raoul – FLORENT RAOUL

Une quinquagénaire a été découverte bâillonnée et les mains liées, dans son appartement situé dans un petit collectif, à la périphérie immédiate de Saint-Girons, ce vendredi soir. Selon nos informations, elle était mourante lorsqu’elle a été découverte et les secours ne sont pas parvenus à la ranimer. La malheureuse victime s’est éteinte en dépit des soins prodigués. Le procureur de la République, Laurent Dumaine, s’est rendu sur place, accompagné d’un de ses substituts. D’importants moyens d’enquête ont été immédiatement mis en œuvre pour découvrir ce qui s’est passé dans ce petit appartement.

Un paisible collectif de quelques appartements, très bien tenu, en bordure d’une calme avenue de Saint-Girons, aux abords du centre-ville. Un escalier dessert les six appartements du petit immeuble des années 50. Au troisième étage se situe celui de la victime. C’est là que s’est noué un drame encore mystérieux, ce vendredi soir. Selon nos informations, la victime, âgée de 54 ans, a été retrouvée les mains liées et bâillonnée, mourante, par sa propre fille, âgée d’une vingtaine d’années, avec laquelle elle vivait. Et qui a appelé à l’aide. Les secours ont tenté de la ranimer, sans succès. La victime s’est éteinte en dépit des soins qui lui ont été prodigués.

 

La porte de l'appartement de la victime, au troisième étage de l'immeuble, défendue par les scellés de la justice.
La porte de l’appartement de la victime, au troisième étage de l’immeuble, défendue par les scellés de la justice. – DDM – FLORENT RAOUL

Dans la soirée de vendredi, d’importants moyens d’enquête ont été déployés sous l’autorité du procureur de la République, Laurent Dumaine, et du lieutenant-colonel Christophe Heurtebise, qui commande le groupement de gendarmerie de l’Ariège. Tous les deux se sont rendus sur place. Des renforts ont été demandés à la compagnie de gendarmerie de Foix et à la section recherches de Toulouse, qui ont été saisis du dossier. Ils sont venus en nombre. Les techniciens en investigation criminelle de la SR ont ainsi renforcé leurs homologues du groupement de la gendarmerie de l’Ariège.

Dès le départ, les enquêteurs ont eu la conviction que des investigations très nombreuses allaient devoir être effectuées. Objectif: pouvoir mener des auditions en grand nombre. Ces auditions ont débuté samedi. Mais dès vendredi soir, quatre équipes d’enquêteurs ont été mises sur pied pour mener cette enquête. Une mobilisation de masse, donc, des forces de gendarmerie sur ce dossier, pris très au sérieux par le parquet de Foix et les services d’enquête.

Un dossier qui comporte de larges pans de mystère. Les causes de la mort ne sont pas encore définies. Il faudra attendre les résultats de l’autopsie pour en savoir plus, indique Laurent Dumaine, procureur de la République, à Foix. Il n’y avait rien d’évident sur la scène de crime, selon nos informations, concernant les causes du décès.

La victime avait cependant un cercle d’amis et de connaissances relativement large, auxquels pourraient déjà s’intéresser les enquêteurs. Elle était mère de quatre enfants, tous adultes, trois garçons et une fille. En novembre 2015, elle avait eu la douleur immense de perdre un de ses fils, âgé de 25 ans, dans des circonstances dramatiques.

Source : La Dépêche

 

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