Hérault : à Creissan, il tire sur les gendarmes qui ripostent et le blessent

Hérault : à Creissan, il tire sur les gendarmes qui ripostent et le blessent

Un homme blessé à la cuisse par les gendarmes après qu’il a fait feu sur les militaires. La scène s’est déroulée à Creissan, un village situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Béziers. La section de recherche saisie de l’enquête. Aucun gendarme n’a été blessé.

« Un homme sûrement victime d’un burn out a été blessé à la cuisse ce dimanche 10 janvier en fin de journée par les gendarmes à Creissan », a confirmé le vice procureur de la République de Béziers Jean-Claude Miquel. « L’homme a fait feu à plusieurs reprises sur les militaires qui ont fait usage de leurs armes. Aucun d’entre eux n’est blessé. L’individu qui a une cinquantaine d’années a été hospitalisé à Montpellier. Ses jours ne sont pas en danger. L’enquête a été confiée à la section de recherche de Montpellier » , a ajouté Jean-Claude Miquel.

Sorti ivre de son domicile

Selon nos informations le mis en cause aurait appelé le centre opérationnel de la gendarmerie, vers 15 h. Il semblait ivre au téléphone et menaçait de se tuer. Il aurait rajouté que si les gendarmes arrivaient il allait leur tirer dessus. Alertés, les militaires de la compagnie de gendarmerie de Béziers, du Psig et de la brigade territoriale de Capestang se sont rendus sur place. L’homme avait quitté son domicile, au coeur du village. Personne de sa famille n’était blessé. Les militaires ont alors engagé un chien pisteur qui a commencé à trouver une trace quand l’homme est revenu vers son domicile aux alentours de 18 h. Armé d’un fusil, il a immédiatement fait feu sur les militaires qui ont immédiatement riposté.

L’identification criminelle sur place

L’homme touché à la cuisse a été pris en charge par les pompiers et conduit en ambulance à l’hôpital à Montpellier. Les techniciens en investigation criminelle ont été dépêchés sur place.  Les enquêteurs tentent aussi de reconstituer son itinéraire entre l’appel au centre opérationnel à 15 h et les coups de feu. Dès que cela sera possible les hommes de la section de recherche de montpellier tenteront de comprendre ce qui s’est passé pour que ce quinquagénaire agisse de la sorte.

Source : Midi Libre

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