Guerre nucléaire. «Minuit moins 90 secondes» : le plan du Pentagone de 1945 pour «rayer l’Union soviétique de la carte»

Par Prof Michel Chossudovsky

Mondialisation.ca, 01 février 2023

Introduction de l’auteur

En tant qu’auteur, je me suis engagé à soutenir « la valeur de la vie humaine », dans le cadre du processus de  « criminalisation de la guerre », tout en soutenant la « coexistence pacifique » entre États-nations, et de manière plus fondamentale « l’avenir de l’humanité » qui dans la conjoncture actuelle est menacé par la guerre nucléaire.

J’ai commencé ma recherche sur la guerre nucléaire il y a plus de 10 ans, en me concentrant sur ses dimensions historiques, stratégiques et géopolitiques, ainsi que sur la criminalité sous-jacente en tant qu’instrument pour la mise en œuvre de ce qu’on devrait désigner comme étant un acte de « génocide à grande échelle ».

Ce qui qui suit est l’histoire de la guerre nucléaire : une succession de plans de guerre nucléaire américains remontant au Projet Manhattan et au bombardement d’Hiroshima et Nagasaki en août 1945.

Inconnu du grand public, le premier plan américain d’attaque nucléaire contre l’Union soviétique a été formulé par le Département de la guerre (US War Department) le 15 septembre 1945, alors que les États-Unis et l’Union soviétique étaient alliés.

Il y a un élément de délire politique et de paranoïa dans la politique étrangère américaine. Le scénario de l’apocalypse fait partie des plans du Pentagone depuis plus de 70 ans.

De nombreux plans de guerre nucléaire américains ont été élaborés dès le début, à commencer par l’étude sur les besoins en armes atomiques du Strategic Air Command SAC de 1956 (« The 1956 Strategic Air Command SAC Atomic Weapons Requirements Study » déclassifié en décembre 2015) qui consistait à cibler 1200 zones urbaines en Union soviétique, en Europe de l’Est et en Chine.

Une grande partie de ce qui est présenté dans cet article fait l’objet d’une censure médiatique. Soit ces informations sont banalisées (comparées avec désinvolture aux dangers imminents du CO2), soit elles ne sont pas diffusées.

L’utilisation d’armes nucléaires dans le contexte actuel mènerait inévitablement à une escalade et à la fin de l’humanité telle que nous la connaissons.

Réfléchissez : cela n’équivaut-il pas à la planification d’un génocide d’une ampleur sans précédent, non seulement contre la Russie ou la Chine, mais aussi, inévitablement, contre l’humanité dans son ensemble ?

Chers lecteurs et lectrices, veuillez diffuser ce texte et partager cet article avec vos amis et collègues.

Ce qu’il faut, c’est briser le consensus politique sur l’utilisation des armes nucléaires.

Ce n’est pas un « mouvement de protestation » dont on a besoin, c’est un mouvement populaire de grande ampleur à l’ échelle planétaire qui remet en question la légitimité de la classe politique (décideurs de haut niveau incluant les élites financières) qui considèrent sans fondement qu’on peut « gagner une guerre nucléaire ».

Michel Chossudovsky, Global Research, Centre de recherche sur la Mondialisation, le31 janvier 2023

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« Minuit moins 90 secondes » selon l’horloge de l’apocalypse. Les lauréats du prix Nobel de la paix accusent avec désinvolture la Russie, sans rappeler l’histoire de la guerre nucléaire, sans parler du programme de 1,3 billion de dollars de Joe Biden pour développer des « armes nucléaires préventives « plus faciles à utiliser », « de faible intensité »,  à utiliser sur une « en première frappe » contre les États nucléaires et non nucléaires comme moyen d’ »autodéfense.

Rappelons l’histoire du « scénario apocalyptique » qui faisait partie du projet américain de Manhattan lancé en 1939 avec l’appui de la Grande-Bretagne et du Canada.

Le projet Manhattan était un plan secret pour développer la bombe atomique coordonné par le département de la guerre des États-Unis, dirigée (1941) par le lieutenant-général Leslie Groves.

L’éminent physicien Dr. J. Robert Oppenheimer avait été nommé par Groves à la tête du laboratoire de Los Alamos (également connu sous le nom de projet Y) qui a été créé en 1943 en tant que « site top secret pour la conception de bombes atomiques dans le cadre du projet Manhattan ». Oppenheimer a été chargé de recruter et de coordonner une équipe d’éminents scientifiques nucléaires, dont le physicien italien et lauréat du prix Nobel, le Dr. Enrico Fermi qui a rejoint le laboratoire de Los Alamos en 1944.

Oppenheimer a non seulement joué un rôle clé dans la coordination de la recherche, mais il a également participé à des consultations de routine avec le chef du projet de Manhattan, le lieutenant-général Groves, en particulier en ce qui concerne l’utilisation des premières bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki.

Vous trouverez ci-dessous la transcription d’une conversation téléphonique du 6 août 1945,[en anglais] déclassifiée (entre le général Groves et le Dr. Oppenheimer) dans le sillage immédiat du bombardement d’Hiroshima, capture d’écran ci-dessous, cliquez sur le lien pour accéder à la transcription complète )

Général G. Je suis très fier de vous et de votre équipe [scientifiques nucléaires].

Dr O. Ça s’est bien passé ?

Général G. Apparemment, ça s’est passé avec un énorme bang.

(…)

Le plan du 15 septembre 1945 pour « rayer l’Union soviétique de la carte »

À peine deux semaines après la fin officielle de la Deuxième Guerre mondiale (le 2 septembre 1945), le département de la guerre des États-Unis a publié un plan (le 15 septembre 1945) pour « rayer l’Union soviétique de la carte » (66 villes avec 204 bombes atomiques), alors que les États-Unis et l’URSS étaient des alliés. Ce projet infâme est confirmé par des documents déclassifiés. (Pour plus de détails, voir Chossudovsky, 2017)

Vous trouverez ci-dessous l’image des 66 villes de l’Union soviétique qui avaient été envisagées comme cibles par le département de la guerre des États-Unis.

Les 66 villes. Cliquez sur l’image pour l’agrandir

La « Répétition » d’Hiroshima Nagasaki

Les documents préparatoires (voir ci-dessous) confirment que les données relatives aux attaques d’Hiroshima et de Nagasaki étaient utilisées pour évaluer la viabilité ainsi que le coût d’une attaque beaucoup plus importante contre l’Union soviétique. Ces documents ont été finalisés 5 à 6 semaines après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki (6, 9 août 1945).

Veuillez consulter la correspondance entre le major-général Norstad et le chef du projet Manhattan, le général Leslie Groves :

Le 15 septembre 1945, Norstad a envoyé un mémorandum au lieutenant Leslie Groves demandant une estimation du « nombre de bombes nécessaires pour assurer notre sécurité nationale » (The First Atomic Stockpile Requirements )

Le lieutenant-général Groves a répondu à Norstad dans un mémorandum daté du 29 septembre 1945 dans lequel il fait référence à Hiroshima et Nagasaki.

Voir la section 2, sous-sections a, b et c.

« Il n’est pas essentiel d’obtenir la destruction totale d’une ville afin de détruire son efficacité. Hiroshima n’existe plus en tant que ville, même si la zone de destruction totale est considérablement inférieure à la superficie totale. »

Lisez attentivement ceci. Le texte ci-dessous confirme qu’Hiroshima et Nagasaki étaient une répétition générale. N’oubliez pas que le nom du pays qui menace la « sécurité nationale » de l’Amérique [les États-Unis] n’est pas mentionné.

Le « plan de bombardements » de 1949 : 300 bombes nucléaires, ciblant plus de 100 villes soviétiques

De nombreux plans de guerre américains (sous la présidence Truman) visant à attaquer l’Union soviétique ont été « formulés et révisés sur une base régulière entre 1945 et 1950 ». La plupart d’entre eux étaient totalement inopérants, comme l’a souligné J.W. Smith dans son livre intitulé « The World’s Wasted Wealth 2 ».

« Les noms donnés à ces plans décrivent clairement leur objectif offensif : Bushwhacker, Broiler, Sizzle, Shakedown, Offtackle, Dropshot, Trojan, Pincher et Frolic. Les forces armées américaines connaissaient la nature offensive de la mission à laquelle le président Truman leur avait ordonné de se préparer et avaient désigné leurs plans de guerre en conséquence ».

Dr. Michio Kaku et Daniel Axelrod dans leur livre intitulé :

« Gagner une guerre nucléaire : les plans de guerre secrets du Pentagone »,

fournit des preuves (sur la base de documents déclassifiés) que le plan de septembre 1945 a été suivi d’un plan continu de l’USG [United State Government – gouvernement des États-Unis] pour bombarder l’Union soviétique (ainsi que la Russie à l’époque de l’après-guerre froide) :

« Ce livre [préface de Ramsey Clark] nous oblige à repenser et à réécrire l’histoire de la guerre froide et de la course aux armements… Il donne un aperçu surprenant des plans secrets des États-Unis pour déclencher une guerre nucléaire de 1945 à nos jours. »

Le Blue Print de septembre 1945 (66 villes) a été suivi en 1949 par un autre projet insidieux intitulé « Dropshot Plan », Plan de bombardement :

Selon Kaku et Axelrod, le Plan de bombardementde 1949 consistait en un plan visant l’Union soviétique et prévoyait « larguer au moins 300 bombes nucléaires et 20 000 tonnes de bombes conventionnelles sur 200 cibles dans 100 zones urbaines, y compris Moscou et Leningrad (St. Petersburg). Selon le plan, Washington devait commencer la guerre le 1er janvier 1957. »

Le Plan de bombardement avant que la Russie n’annonce, en août 1949, l’essai de sa bombe nucléaire.

La liste des 1200 villes ciblées par les bombardements pendant la guerre froide

Le plan initial de 1945 prévoyant d’attaquer 66 villes, puis le Plan de bombardement de 1949 (ciblant 100 villes) a été modifié au cours de la guerre froide. Le plan de 1956 ciblait quelques 1 200 villes en URSS, dans les pays du bloc soviétique d’Europe de l’Est et en Chine (voir les documents déclassifiés ci-dessous).

Les bombes prévues pour l’attaque étaient nettement plus puissantes en termes de capacité explosive que celles larguées sur Hiroshima et Nagasaki (voir ci-dessous).

Il s’agit d’un génocide planifié contre l’Union soviétique, l’Europe de l’Est et la Chine.

Extrait de la liste des 1200 villes ciblées par une attaque nucléaire par ordre alphabétique. National Security Archive, op. cit.

Les détails relatifs à l’étude  » The SAC [Strategic Air Command] Atomic Weapons Requirements Study for 1959, produite en juin 1956 ont été déclassifiés le 22 décembre 2015 (Extraits ci-dessous, cliquez pour accéder au texte complet en anglais).

Selon les archives de la sécurité nationale www.nsarchive.org, le SAC, 1956 :

« …fournit la liste la plus complète et détaillée des cibles nucléaires et des systèmes de cibles qui ait jamais été déclassifiée. Pour autant que l’on puisse en juger, aucun document comparable n’a jamais été déclassifié pour aucune période de l’histoire de la guerre froide.

L’étude du SAC comprend des détails effrayants. … les auteurs ont élaboré un plan pour la « destruction systématique » des cibles urbaines et industrielles du bloc soviétique qui visait spécifiquement et explicitement la « population » dans toutes les villes, y compris Beijing, Moscou, Leningrad, Berlin-Est et Varsovie.

Le document du SAC comprend des listes de plus de 1100 aérodromes du bloc soviétique, avec un numéro de priorité attribué à chaque base. …

Une deuxième liste concernait les zones urbaines et industrielles identifiées pour une « destruction systématique ». Le SAC répertorie plus de 1200 villes du bloc soviétique, de l’Allemagne de l’Est à la Chine, avec également des priorités établies. Moscou et Leningrad étaient respectivement les priorités 1 et 2. Moscou comprenait 179 zones terrestres désignées (DGZ), tandis que Leningrad en comptait 145, dont des cibles « population ». … Selon l’étude, le SAC aurait visé les cibles de la force aérienne avec des bombes allant de 1,7 à 9 mégatonnes.

Les faire exploser au niveau du sol, comme prévu, aurait produit des risques importants de retombées sur les civils à proximité. Le SAC voulait également une arme de 60 mégatonnes qu’il jugeait nécessaire pour la dissuasion, mais aussi parce qu’elle produirait des « résultats significatifs » en cas d’attaque surprise soviétique. Une mégatonne correspondrait à 70 fois la puissance explosive de la bombe qui a détruit Hiroshima. (C’est nous qui soulignons).

Lisez attentivement :

Si ce projet diabolique avait été réalisé contre l’Union soviétique et ses alliés, le nombre de morts serait inexprimable (par rapport à Hiroshima. 100 000 morts immédiates). La plus petite bombe nucléaire envisagée avait un puissance explosive de 1,7 mégatonne, soit 119 fois plus « puissante » que la bombe d’Hiroshima (15k T.N.T)

La bombe de 9 mégatonnes mentionnée ci-dessus était 630 fois plus puissante que la bombe d’Hiroshima. La bombe de 60 mégatonnes : 4200 fois plus puissante que la bombe d’Hiroshima.

Le Bulletin : Fondé par les scientifiques du projet Manhattan en septembre 1945

Ironiquement, dans le sillage immédiat d’Hiroshima et de Nagasaki, le Bulletin of the Atomic Scientists a été fondé en 1945 à Chicago par des scientifiques du Manhattan Project, qui avaient été impliqués dans le développement de la bombe atomique.

Guerre nucléaire

Deux ans plus tard, en 1947, The Bulletin a conçu l’horloge du Jour le Jour, « avec un réglage original de sept minutes à minuit ».

L’initiative a été formulée à une époque où il n’y avait pas de course aux armements : il n’y avait qu’un seul État doté de l’arme nucléaire, à savoir les États-Unis, qui avaient l’intention de mener un scénario du Jugement dernier (génocide) contre l’Union soviétique formulé en septembre 1945.

En 1947, lorsque l’horloge de l’apocalypse a été créée, la « justification » soutenue par le Bulletin était que :

« le plus grand danger pour l’humanité venait… de la perspective que les États-Unis et l’Union soviétique se dirigeaient vers une course aux armements nucléaires. »

La raison sous-jacente de cette déclaration était de s’assurer que les États-Unis conservent un monopole sur les armes nucléaires.

Alors qu’en 1947, « le plan pour rayer l’Union soviétique de la carte »  était encore envisagé par le Pentagone, les documents pertinents ont été déclassifiés trente ans plus tard, en 1975. La plupart des anciens scientifiques du projet de Manhattan n’étaient pas au courant du Plan de septembre 1945 contre l’Union soviétique.

L’Union soviétique a émergé comme une puissance nucléaire en août 1949, deux ans après le lancement de l’horloge de la Fin du Monde, en grande partie en vue d’appliquer ce qui a été plus tard intitulé « la dissuasion », à savoir une action visant à empêcher une attaque nucléaire par les États-Unis. Au sommet de la guerre froide et de la course aux armements, ce même concept a fini par évoluer vers ce qui a été défini comme la « destruction mutuelle assurée ».

Bien que plusieurs auteurs et scientifiques présentés par Le Bulletin aient fourni une perspective critique concernant le programme américain d’armes nucléaires, de remise en question de l’histoire ou de la légitimité du projet Manhattan n’a été menée de manière cohérente.

La tendance générale a été d’ »effacer l’histoire », de soutenir la « légalité » des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, tout en rejetant le blâme sur la Russie, ainsi que sur la Chine et la Corée du Nord.

Guerre nucléaire versus les « dangers imminents du CO2 »

Au cours des dernières années, le Bulletin des scientifiques atomiques  » cherche à fournir des informations pertinentes sur les armes nucléaires, le changement climatique et d’autres questions de sécurité mondiale ».

Selon Mary Robinson, présidente de l’ONG Elders, ancienne Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, et ancienne présidente de la République d’Irlande (déclaration de 2023) :

«L’horloge de la fin du monde sonne l’alarme pour l’ensemble de l’humanité. Nous sommes au bord d’un précipice. Mais nos dirigeants n’agissent pas à une vitesse ou à une échelle suffisante pour garantir une planète pacifique et vivable. Qu’il s’agisse de réduire les émissions de carbone, de renforcer les traités de contrôle des armements ou d’investir dans la préparation aux pandémies, nous savons ce qu’il faut faire. La science est claire, mais la volonté politique fait défaut. Cela doit changer en 2023 si nous voulons éviter la catastrophe».(…)… Nous sommes confrontés à de multiples crises existentielles. Les dirigeants doivent avoir en tête ces crises. » (c’est nous qui soulignons)

Le CO2 est présenté avec une certaine désinvolture comme un danger pour l’humanité comparable à la guerre nucléaire.

Selon ce collectif de lauréats du prix Nobel, l’Horloge de la Fin du Monde  » est désormais censée représenter les dangers qui menacent l’humanité à partir de diverses sources [causes] ».

Quelle absurdité.

Déclaration de janvier 2023, Capture d’écran de WP

Présenter le C02 ou le Covid-19 comme un danger comparable à la guerre nucléaire est un mensonge pur et simple. Son intention est de tromper l’opinion publique. Cela fait partie d’une campagne de propagande plutôt peu subtile qui légitime la doctrine américaine de la première grève de la « guerre nucléaire préventive », c’est-à-dire la guerre nucléaire comme moyen d’ »autodéfense ».

Ce qui est préoccupant, c’est que les représentants américains, y compris Joe Biden, croient en leur propre propagande, qu’une première guerre nucléaire préventive contre la Russie est « à gagner ». Et que les armes nucléaires tactiques sont des « instruments [armes] de paix ».

Pendant ce temps, l’histoire est effacée.Le rôle persistant des États-Unis dans l’élaboration d’un « programme apocalyptique » (c’est-à-dire un génocide) depuis l’attaque du projet Manhattan en 1939 n’est tout simplement pas mentionné.

Ce qui est préoccupant, c’est qu’il existe une histoire sans fin de nombreux projets et scénarios de la Première Guerre mondiale pour « rayer la Russie de la carte » et déclencher une troisième guerre mondiale.

La guerre nucléaire contre la Russie est intégrée dans la doctrine militaire américaine depuis 1945.

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

History of Nuclear War. The “90 Seconds to Midnight”: The Pentagon’s 1945 “Doomsday Blueprint” to “Wipe the Soviet Union off the Map”

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

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À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPA), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (1979, 1983)

Il est l’auteur de douze livres dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003) – La mondialisation de la pauvreté,  America’s « War on Terrorism » (2005) – Guerre et Mondialisation, The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il collabore à l’Encyclopédie Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à crgeditor@yahoo.com

Voir en anglais : Michel Chossudovsky, Notice biographique

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Source : Mondialisation.ca

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