« Gilets jaunes » : Castaner remet en cause la version du député LFI Loïc Prud’homme

16742727Le député Loïc Prud’homme. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. (Montage-AFP)

VIDEO. Le député LFI est revenu à l’Assemblée nationale sur les coups de matraque qu’il a subis lors de l’acte 16 du mouvement à Bordeaux.

« Après le matraquage que j’ai subi, je demande que le préfet Didier Lallement soit relevé de ses fonctions ! » C’est en ces termes que Loïc Prud’homme a interpellé le gouvernement ce mardi, lors des traditionnelles questions au gouvernement. Dans l’hémicycle, le député La France insoumise a assuré, une nouvelle fois, avoir été ciblé par les forces de l’ordre en marge de la manifestation des « gilets jaunes », samedi 2 mars, à Bordeaux.

« Après le matraquage que j’ai subi, je demande que le préfet Didier Lallement soit relevé de ses fonctions ! » C’est en ces termes que Loïc Prud’homme a interpellé le gouvernement ce mardi, lors des traditionnelles questions au gouvernement. Dans l’hémicycle, le député La France insoumise a assuré, une nouvelle fois, avoir été ciblé par les forces de l’ordre en marge de la manifestation des « gilets jaunes », samedi 2 mars, à Bordeaux.

L’élu de Gironde avait publié sur les réseaux sociaux un message accompagné d’une vidéo où il montrait son oreille gauche, sur laquelle on distinguait du sang. Dans la foulée, le préfet Didier Lallement avait répliqué sur le compte Twitter de la préfecture :

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Loïc Prud’homme a ainsi demandé des comptes au Premier ministre, ce mardi, lequel a préféré laisser son ministre de l’Intérieur lui répondre. Christophe Castaner a rétorqué qu’une plainte avait été déposée :

« Cela permettra à celles et ceux qui seraient mis en cause de pouvoir produire l’ensemble des images qu’ils ont à leur disposition et de voir aussi une réalité un peu différente de celle que vous évoquez. »

Il a ensuite expliqué que les faits rapportés par les services de police étaient différents de ceux exposés ici par l’élu :

« Par deux fois vous êtes revenu vers les forces de sécurité […] et vous avez eu l’occasion à un moment, je le sais, d’exhiber votre carte de député. D’ailleurs celle-ci n’a pas été reconnue et vous devez vous en souvenir puisqu’un policier vous a répondu ‘moi aussi, je suis flic’ et sur ces bases, il y a eu une confrontation physique, ce que je regrette. » Et de fustiger : « Ce n’est pas la place d’un député que d’être dans un lieu interdit pour une manifestation. » Après sa réponse, l’ensemble des députés de La France insoumise présents ont choisi de quitter l’hémicycle.

Source : L’Obs

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