Gilet jaune blessé à la tête à Bordeaux : de nouvelles révélations, l’enquête est toujours ouverte

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Grièvement touché le 12 janvier 2019 à Bordeaux, Olivier Béziade est resté plusieurs jours dans le coma suite à une blessure à la tête
Archives Thierry David

« Le Monde » révèle de nouvelles informations et explique comment Olivier Béziade a été la cible d’un tir de LBD dans la tête alors qu’il ne présentait pas une menace. L’enquête est toujours en cours

Le Bazadais Olivier Béziade, 47 ans, père de trois enfants et sapeur-pompier volontaire, a été grièvement blessé à la tête le 12 janvier dernier à Bordeaux lors d’une manifestation des gilets jaunes. L’affaire a été médiatisée au niveau national. L’intervention des forces de l’ordre, ce jour-là, avait été largement critiquée. Le procureur de la République avait ouvert une enquête pénale confiée à l’IGPN. Selon nos informations, l’enquête est toujours en cours.

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Olivier Béziade toujours dans l’incapacité de travailler

En attendant, de nouveaux éléments ont été dévoilés par « Le Monde » (voir la vidéo ci-dessous). Grâce à l’analyse de centaines d’images, la modélisation 3D des lieux et une quinzaine d’interviews, l’enquête vidéo révèle comment ce manifestant a été la cible d’un tir de LBD 40 dans la tête alors qu’il ne présentait pas de menace, mais aussi d’un jet de grenade de désencerclement non autorisé.

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Les deux policiers mis en cause ont été identifiés

Les journalistes du « Monde » confirment le tir de LBD à la tête et le jet non réglementaire de la grenade. Ils dévoilent de nouvelles informations : l’auteur du tir de LBD n’est pas le policier situé à l’angle des rues Sainte-Catherine et Daurade mais un autre agent, positionné plus loin dans la rue Sainte-Catherine. L’enquête du Monde confirme que les forces de l’ordre n’ont pas appelé les secours alors qu’Olivier Béziade gisait au sol, la tête en sang.

Contacté ce jeudi par « Sud Ouest », dix mois après les faits, Olivier Béziade ressent toujours les séquelles des ses blessures à la tête. Il est actuellement dans l’incapacité de travailler. Suite à l’enquête préliminaire, un juge d’instruction s’est saisi de l’affaire. Une information judiciaire a été ouverte au printemps et de nouvelles investigations, plus poussées, ont été réalisées par l’IGPN. Les deux policiers mis en cause ont été identifiés. Ils n’ont pas été mis en examen à ce jour.

Source : Sud Ouest

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