Gifle au Président Macron : la réponse pénale selon que vous serez puissant ou misérable..

18 mois de prison dont 4 fermes avec mandat de dépôt décerné à l’audience et incarcération immédiate, c’est le verdict rendu par la Justice quelques heures après la gifle reçue par le Chef de l’Etat.

Si notre syndicat de police condamne sans réserve cette gifle, il n’est pas inintéressant de comparer ce verdict aux autres réponses pénales lorsqu’il s’agit de policiers victimes ou de citoyens lambdas victimes..

Une multitude de violences commises contre nos collègues finissent en simple rappel à la loi pour les agresseurs de policiers.

Pour avoir violemment attaqué dans le dos le maire adjoint de la ville de Portbail, le mis en cause avait écopé d’un simple rappel à la loi en août dernier.

Aucune peine non plus pour l’auteur de l’assassinat de Sarah Halimi, défenestrée parce que Juive. Il faut dire que le terroriste islamiste avait une bonne excuse : avoir fumé un joint avant de commettre son attentat..

Et que dire des dossiers récents de conjoints violents que la Justice a traité avec laxisme et qui se sont terminés en féminicides ?

Le verdict dans l’affaire de la gifle au Président Macron est de nature à laisser penser que la justice ne protège pas de la même manière tous les citoyens selon qu’ils soient puissants ou misérables comme l’avait poétiquement théorisé Jean de la Fontaine.

Notre syndicat de police appelle les tribunaux à appliquer cette jurisprudence Macron ! Fermeté et rapidité alors que nos collègues victimes attendent parfois des années un procès qui se termine trop souvent en relaxe ou en peines alternatives pour les prévenus..

Pour finir sur une note sarcastique, si Brigitte Macron a réussi à faire interdire la fessée pour les petits monstres qui poignardent dès le collège, il reste encore un peu de travail pour éradiquer la gifle..

Source : France Police

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