Gendarmerie : la fermeture de Neung démentie

Pas d'inquiétude prématurée pour les Noviodunois, la fermeture de leur brigade de gendarmerie n'est pas à l'ordre du jour.

Pas d’inquiétude prématurée pour les Noviodunois, la fermeture de leur brigade de gendarmerie n’est pas à l’ordre du jour. – (Photo cor. NR, Jean Plouviez)

Le conseiller général Claude Beaufils redoute la fermeture de la brigade de Neung. La gendarmerie dément toute décision dans ce sens.

Lors de la dernière session de l’assemblée départementale, lundi, le conseiller général Claude Beaufils faisait part de sa très forte inquiétude à propos d’une étude actuellement menée concernant l’éventuel transfert des locaux de la gendarmerie de Neung-sur-Beuvron à Lamotte-Beuvron. « Il n’est question pour le moment que d’une étude, dont on entend parler depuis plusieurs mois. A deux reprises j’ai été alerté sur ce fait, et j’ai plus qu’une certitude, je sais que la gendarmerie est fortement menacée. Il est nécessaire d’intervenir dès maintenant. »

«  Pas le premier petit rapport, le moindre écrit  »

Claude Beaufils rappelle que ce secteur de Neung a profondément changé depuis ces dernières années. Si plusieurs services publics sont partis, en revanche la population a augmenté de 15 %, l’un des plus forts taux du département. « Il faut allumer un contre-feu et tout faire pour garder cette gendarmerie à Neung, » insiste l’élu en argumentant sur le fait que les Noviodunois ne sont pas plus épargnés par les incivilités que d’autres communes de même importance. « Dernièrement les volets roulants des commerçants ont été tagués, ce n’est pas le moment de se priver de la présence des gendarmes. »
Contacté hier après-midi le commandant en second du groupement de gendarmerie de Loir-et-Cher, le lieutenant-colonel Didier Limet se dit très surpris de voir ressortir cette information. « Il est évident et normal que la gendarmerie du Loir-et-Cher réfléchisse à l’optimisation de l’implantation de ses brigades. Ces éléments entrent régulièrement dans les discussions d’état-major. Concernant la brigade de Neung-sur-Beuvron, on a pu se poser la question mais rien n’a abouti. Il n’existe pas le premier petit rapport, le moindre écrit sur une quelconque fermeture. Pour le moment aucune proposition n’est remontée à la région pas plus qu’à l’administration centrale. Ce serait d’autant plus absurde à quelques mois des élections municipales. On peut d’ailleurs s’interroger de la survenue de ce sujet en tout début de campagne. »
S’agissant de la brigade de Lamotte-Beuvron, le lieutenant-colonel Limet ajoute qu’il est question de casernement. Le projet de construction en passe d’être abandonné pour des raisons financières, trouve une suite dans un projet de rénovation de l’existant. « Il n’est pas dans les habitudes de la gendarmerie de lancer des dossiers de cette sorte sans concertation avec les élus, » conclut l’officier.

Source : La Nouvelle Republique

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