Gendarmerie. « Ici, comme ailleurs, la délinquance n’est pas gratuite »

Le capitaine Aurélien Roche est le nouveau commandant de la communauté de brigades de Pontivy. Il a pris ses fonctions il y a un mois. Le contact avec la population est essentiel pour lui.

Le capitaine Roche a pris ses fonctions de commandant de la communauté de brigades de Pontivy, le 1 août dernier.

« Le premier août dernier, j’ai pris mon commandement », annonce le capitaine Aurélien Roche, le nouveau commandant de la communauté de brigades de Pontivy. « À Pontivy, on fait partie du groupement de gendarmerie départementale », explique-t-il. Il est divisé en communautés de gendarmerie, dont Pontivy.

« Les contrôles routiers ne sont pas nos missions principales »

Le commandant Tomc, chef d’escadron, est son supérieur hiérarchique. Le commandant Roche, quant à lui, commande donc la communauté de brigade de Pontivy, qui est composée de deux brigades de proximité : Pontivy et Guémené-sur-Scorff. Il supervise 36 militaires, répartis dans les deux brigades. Six à Guémené et les autres à Pontivy.

« J’ai déjà travaillé dans des communautés de gendarmerie qui ont des caractéristiques similaires à Pontivy : une ville entourée d’un territoire rural, avec un certain nombre d’entreprises », livre-t-il.

Il pense à son expérience à Saint-Junien, une ville de 12 000 habitants en Haute-Vienne, « où j’étais adjudant ». Après ses études de droits à Limoges, Aurélien Roche a intégré la gendarmerie par un service national de 22 mois. Une fois le concours de sous-officier réussi, il rejoint la gendarmerie du Mans. Puis, successivement, il change de brigades (Isère, Loir-et-Cher…), gravit les échelons.

« Contrairement à ce que pense une partie de la population, les contrôles routiers ne sont pas nos missions principales », assure-t-il.

La particularité d’une brigade territoriale ? La polyvalence ! « Notre spectre d’intervention est très large », explique le capitaine Roche, en prenant l’image de la médecine généraliste.

« On ne peut plus dire que les zones rurales ne sont pas concernées par la délinquance », affirme le commandant. « Ici, comme ailleurs, la délinquance n’est pas gratuite. Elle se passe, souvent, dans le foyer familial ou dans l’environnement de voisinage ».

D’après lui, « les enjeux ici sont multiples ». Comme la protection des personnes, mais aussi celle des biens. « Je vais mettre en place certaines choses, mais il y en a déjà de bonnes », précise-t-il, en citant, notamment, les patrouilles VTT.

« Je veux continuer à travailler dans la proximité avec la population et les élus. On va déjà dans ce sens avec le dispositif de surveillance citoyenne Voisin vigilant. Je ne cherche pas à tout révolutionner. »

 

1 800
En 2016, il y a eu 1 800 interventions sur la communauté de brigades de Pontivy, dont 60 % sur l’agglomération de Pontivy (ville et alentours proches). Ce qui est comptabilisé dans ces interventions sont les déplacements pour crimes et délits, des faits constatés.

Source : Actu.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *