Gendarmerie du Finistère. « Un département festif, des interventions délicates »

8a9791a33fd0f5cea3ed68ec5c7d6e58-gendarmerie-du-finistere-un-departement-festif-des-interventions-delicates_1À gauche sur la photo, le colonel Richard Pégourié, commandant du groupement de gendarmerie du Finistère, mardi matin, lors de l’inspection par le général Alain Pidoux, commandant de la Bretagne. | Ouest-France

Le général de corps d’armée Alain Pidoux, commandant la région de gendarmerie de Bretagne et commandant la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest, a inspecté ce mardi matin 20 février le groupement de gendarmerie du Finistère, à Quimper. L’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée avec le colonel Richard Pégourié, commandant le groupement de gendarmerie du Finistère.

Le général de corps d’armée Alain Pidoux, commandant la région de gendarmerie de Bretagne et commandant la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest, a inspecté ce mardi matin 20 février le groupement de gendarmerie du Finistère, à Quimper. Entretien.

Vous avez profité de votre inspection annuelle pour faire honneur aux gendarmes de la nouvelle cellule départementale d’observation et de surveillance. Comment est-elle née et en quoi consiste-t-elle ?

C’est une unité de cinq gendarmes en civil créée après les attentats du 13 novembre 2015, un des remparts contre la menace terroriste. Ils oeuvrent dans l’ombre et font du renseignement sur le terrain. C’est une aide précieuse aux enquêteurs des brigades de recherches, cela leur permet de concrétiser les renseignements qu’ils ont collectés et les conforter. Un exemple : le démantèlement en juin dernier d’un réseau albanais, plus de 70 cambriolages en particulier à Brest, le long de la RN 12 et de la RN 165 et la découverte d’un receleur en Belgique pour un préjudice de 150 000 euros. Il fallait pouvoir établir qu’il était le receleur pour qu’il soit ensuite traduit en justice. Les enquêteurs continuent de travailler sur cette affaire qui a des ramifications internationales. Cette cellule spéciale n’existe pas dans tous les départements, ni en France, ni en Bretagne.

Votre venue est l’occasion de dresser un bilan et engager des perspectives avec le colonel Richard Pégourié, commandant du groupement de gendarmerie ?

Le but est de faire le point et voir comment apporter plus d’appui et d’aide au commandant du groupement finistérien. La gendarmerie est une très vieille maison qui doit sans arrêt adapter ses outils aux nouveaux besoins. Exemple : lors d’un accident routier, nous pouvons prendre des photos avec nos Smartphone et utiliser un logiciel qui va reconstituer la scène. Les technologies que nous utilisons apportent une plu-value aux attentes de nos concitoyens.

Cette inspection est aussi l’opportunité de soutenir vos gendarmes par rapport aux outrages et violences qu’ils subissent…

Oui, il y a encore eu trop de blessés en service l’an passé. Le Finistère est un département où il y a beaucoup d’adversité : il est festif et on s’en félicite, mais la boisson rend parfois les interventions délicates. En France, on dénombre un refus d’obtempérer par heure.

Source : Ouest-France

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