Gendarmerie : du renfort à la tête de la compagnie du Mans

Depuis août, son équipe d’officiers est enfin au complet. Frédérique Daugérias (au centre) commande la compagnie de gendarmerie du Mans avec Didier Jumel (à gauche) et Hugues Opsommer (à droite).

Depuis août, son équipe d’officiers est enfin au complet. Frédérique Daugérias (au centre) commande la compagnie de gendarmerie du Mans avec Didier Jumel (à gauche) et Hugues Opsommer (à droite). | Thierry Soufflard

Frédéric Daugerias commandait, seul, les 18 brigades de gendarmerie de l’arrondissement manceau. Il est aujourd’hui épaulé par deux nouveaux adjoints.

Même s’il ne s’en est jamais plaint, fils et petit fils de gendarme, Frédéric Daugerias se sentait un peu seul dans son grand bureau pour commander les 206 gendarmes (dont 41 femmes) de la compagnie du Mans.

Arrivé en août 2015, il a dû faire avec, à la suite de la mutation non remplacée de son second, en mai 2016, et du départ à la retraite, également non remplacé, de son C3 (commandant n° 3) en décembre 2016.

En sachant que la compagnie du Mans est l’une des plus grande de France. Elle représente six COB (Communautés de brigades), soit 18 brigades. Sans oublier un Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) et une BR (brigade de recherches).

Concrètement, la compagnie du Mans couvre la bagatelle de 2 500 km2, soit un tiers de la Sarthe. « Ça va de Sillé-le-Guillaume à Saint-Calais et de Ballon à Écommoy, avec une partie de l’arrondissement de La Flèche », détaille Frédéric Daugerias. Avec la particularité que malgré son appellation, elle ne couvre pas l’agglomération du Mans, territoire protégé par la police, sauf Coulaines et Yvré-l’Évêque.

Quoi qu’il en soit, « dans les textes, il faut être trois officiers pour cette superficie », poursuit le commandant.

Chose faite, donc, depuis l’arrivée toute fraîche de ses deux adjoints. L’équipe est désormais au complet. Son second est le capitaine Jumel. Il a 50 ans, arrive de la côte Atlantique où il commandait la communauté de brigades de Soustons (Landes). Né à Toulon, il est entré en gendarmerie à 20 ans, où il y a fait son service militaire en 1986. Il sera affecté ensuite dans le Lot-et-Garonne, puis l’Isère, l’Ardèche… Avant de commander la brigade de Val d’Isère (Savoie), d’Ampuis (Puy-de-Dôme), etc.

Retour à ses premières amours

Le lieutenant Opsommer (C3) complète également l’équipe d’officiers depuis le 1er août. Âgé de 48 ans, il est originaire de Tourcoing, où son père était aussi gendarme. Il a fait son service militaire chez les fusiliers commandos de l’Armée de l’air, avant de commencer sa carrière en février 1991 au Grand-Lucé. Il y est resté jusqu’en septembre 1995. Retour aujourd’hui à ses premières amours, en Sarthe, après avoir été affecté dans l’Oise, où il a commandé le Psig et le peloton d’autoroute de Senlis. Et après un passage dans les îles, en Guadeloupe. Ou encore en Bourgogne.

Maintenant que l’équipe est au complet, place aux priorités de la compagnie. Quelles sont-elles ? « Lutte contre les cambriolages et l’insécurité routière », glissent en cœur les trois officiers. Ils ont du pain sur la planche. En 2016, la compagnie du Mans a dû faire face à 5 600 crimes et délits, « soit un peu moins de 50 % de la délinquance en Sarthe », indique Frédéric Daugerias.

Source : Ouest-France

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