Extraordinaire texte publié en 1894, toujours d’une actualité brulante.

« Tout notre travail est accompli par des hommes (et des femmes) qui s’estiment les uns les autres, ont des égards les uns pour les autres, s’aident réciproquement et savent brider leur égoïsme au profit du bien général. » Dégénérescence, Max Nordau (Médecin, homme politique, écrivain et  Philosophe, de son vrai nom Simon Maximilian Südfeld, ce fut le principal adjoint de Théodore Herzl), première édition de ce livre en 1894. La pagination est prise sur l’édition abrégée publiée par les Editions Max Milo en 2006, page 175.

« Le progrès n’est possible que par l’accroissement de la connaissance ; or, celle-ci est le travail de la conscience et du jugement, non de l’instinct. La marche du Progrès est caractérisée par l’élargissement de la conscience et la restriction de l’inconscient ; par l’affermissement de la volonté et l’affaiblissement des impulsions ; par l’augmentation de l’auto-responsabilité et par la suppression de l’égoïsme affranchi d’égards. Celui qui fait de l’instinct le maître de l’homme ne veut pas la liberté, mais l’esclavage le plus abject, l’asservissement de la raison de l’individu… Retour en arrière, rechute, c’est là au fond, l’idéal réel de cette bande qui à l’audace de parler de liberté et de progrès. Elle veut être l’avenir. C’est là une de ses principales prétentions. C’est là un des moyens à l’aide desquels elle attrape la plus plupart des nigauds. Mais nous avons vu dans tous les cas que, loin d’être l’avenir, elle est le passé…» Dégénérescence, pages 169 et 170.

«Le coté maladif de la dégénérerescence consiste précisement en ce que l’organisme dégénéré n’a pas la force de gravir jusqu’au niveau d’EVOLUTION DEJA ATTEINT PAR L’ESPECE, mais s’arrête en route à un point quelconque, situé plus ou moins bas. » Dégénérescence, page 173.

« L’homme normal à l’esprit clair, au penser logique, au jugement net et à la volonté forte, voit… » Dégénérescence, page 141.

« Tous les hommes (et les femmes) sains et moraux ont le devoir sacré de coopérer à l’œuvre de protection et de sauvetage de ceux qui ne sont pas encore trop gravement atteints. L’épidémie intellectuelle ne peut être endiguée qu’à la condition que chacun fasse son devoir.» Dégénérescence, page 174.

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