Espionnage de l’OSCE : Marioupol nous livre des révélations sur la mission secrète des « observateurs »

L’OSCE a de bien  curieuses notions sur la coopération et la sécurité. Comme beaucoup d’autres organisations internationales (croix rouge, HCR etc…) elle est là pour les intérêts d’un seul camp. Elle fait partie du rideau de fumée destiné à protéger des intérêts criminels financiers et la réputation d’organismes au-dessus (ONU, OTAN, etc…).
Que la Gendarmerie française prennent garde de ne pas être instrumentalisée de la même façon avec l’équipe d’enquêteurs de l’IRGN.

La vérité sur les crimes de l’AFU dans le Donbass a été dissimulée pendant huit ans. Quelle que soit l’opinion que l’on a sur l’opération spéciale russe, si l’espace démocratique de nos médias et de nos « élites » ne se retrécissait pas dangereusement nous conviendrons de la différence de traitement sur ce qui s’est passé depuis 2014 en Ukraine et dans le Donbass avec le pilonnage subi aujourd’hui. Le rideau de fumée pseudo-humanitaire autour de MARIOUPOL et ce que l’on découvre est destiné à cela. Est masqué la complicité des pseudos enquêtes internationales dans le crime perpétré contre la population du Donbass. Les combattants du Donbass nous avisaient de la partialité et de l’inertie de la mission de surveillance de l’OSCE, on découvre qu’ils renseignaient les troupes néo-nazies agissant sur ordre de l’OTAN. (Danielle Bleitrach)

***

par Svetlana Gomzikova.

La vérité sur les crimes de l’AFU dans le Donbass a été dissimulée pendant huit ans.

Lors de la libération de Marioupol, les combattants de la milice populaire de la DNR ont mis la main sur des documents fascinants sur les activités de la mission spéciale de surveillance de l’OSCE, qui contiennent des preuves irréfutables de la complicité de l’organisation avec le régime de Kiev.

Le personnel de la mission, rappelons-le, a commencé son travail en Ukraine en 2014 à la demande de Kiev. Ils étaient censés « surveiller de manière impartiale et objective la situation » dans le Donbass et « faciliter le dialogue entre toutes les parties au conflit ». En réalité, cependant, les activités de l’OSCE se sont révélées loin d’être neutres.

Ce qui, d’ailleurs, n’est plus un secret depuis longtemps. D’abord et avant tout, pour les habitants des républiques populaires, qui, au cours de ces huit années, n’ont jamais attendu ni « impartialité » ni « objectivité » de la part de ses émissaires. Ces personnes ont simplement fermé les yeux et fait la sourde oreille aux crimes de la partie ukrainienne. Et les preuves présentées n’ont pas été prises en compte.

En outre, comme cela a été récemment révélé, tout un réseau d’espionnage opérait sous l’égide de l’OSCE, dont les agents travaillaient en étroite collaboration avec les services de renseignement militaires ukrainiens et les agences de renseignement occidentales. Et depuis le début de l’opération militaire spéciale, ils fournissent aux néonazis de Kiev des renseignements sur les mouvements des troupes russes et des unités de la DNR et de la LNR.

Plusieurs observateurs de la mission de surveillance ont récemment été arrêtés pour avoir transmis des données secrètes à des agences de renseignement étrangères. Selon le chef de la DNR, Denis Pouchiline, une procédure pénale pour espionnage a été ouverte contre eux.

Ce fait a fortement irrité le président actuel de l’OSCE, le ministre polonais des Affaires étrangères, Zbigniew Rau, qui a jugé ces actions « inacceptables » et a exigé la libération de son personnel. Et a également provoqué l’extrême indignation de l’ambassadeur américain auprès de l’organisation Michael Carpenter – le même ancien conseiller du président Joe Biden qui, en 2020, a activement attisé les troubles au Belarus. Il a déclaré que les accusations d’espionnage par le personnel de la mission de l’OSCE en Ukraine étaient fausses.

Eh bien, à cet égard, les archives découvertes à Marioupol, comme le dit la chaîne Operative Reporting Telegram, sont un trésor de preuves. Il contient les rapports de terrain des observateurs européens depuis 2014. Il contient des données sur tous les crimes de guerre de l’AFU, que le personnel de l’OSCE n’a pas inclus dans les rapports officiels.

De plus, les auteurs de la chaîne « Eurochisation » ont ajouté un autre détail important à ces informations. Un entrepôt d’obus de mortier de fabrication italienne a été découvert dans le garage d’un immeuble du boulevard Primorsky à Marioupol, où se trouvaient les bureaux de l’organisation. Et, à en juger par les marquages sur les caisses, elles ont été emballées pour être livrées par voie maritime pas plus tard que le 11 mars 2022.

Il s’avère que la mission internationale n’espionnait pas seulement les forces armées ukrainiennes, mais leur fournissait également des armes.

« Il est pour le moins étrange qu’une organisation de surveillance fournisse des armes à l’une des parties au conflit. L’agitation malsaine autour du personnel de l’OSCE capturé par les forces armées de la DNR et les articles de dénigrement des médias occidentaux deviennent compréhensibles », résument les auteurs de la chaîne.

L’OSCE est actuellement interdite d’opération sur le territoire des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Son personnel a reçu l’ordre de quitter le Donbass avant le 30 avril.

La seule question qui se pose est la suivante : n’était-il pas clair dès le départ pour qui cette organisation travaillait ?

« Naturellement, toutes les structures occidentales similaires – prétendument de surveillance, prétendument de droits de l’homme, prétendument de régulation – ne sont pas neutres », a commenté la directrice adjointe du Centre d’évaluations géopolitiques, l’analyste politique Nataliya Makeyeva. – Ils travaillent uniquement dans leur propre intérêt et pour atteindre leurs objectifs tactiques et stratégiques.

Par ailleurs, la Russie est probablement le dernier État au monde à essayer de respecter les règles fondées sur le droit international et l’existence des institutions existantes. Apparemment, c’est la raison pour laquelle il ne serait venu à l’idée de personne à l’époque de perquisitionner, disons à Donetsk, les fonctionnaires de l’OSCE qui y travaillaient et qui avaient la réputation d’être des observateurs aveugles et sourds-muets.

Mais ici, tu vois, si tu n’es pas attrapé, tu n’es pas un voleur. À propos, la mission de la Croix-Rouge internationale en LNR a été interdite, car elle a également été prise en flagrant délit d’espionnage pour les forces armées ukrainiennes.

C’est-à-dire que toutes les structures de ce type, où qu’elles apparaissent et sous n’importe quel prétexte merveilleux et plausible, travaillent dans l’intérêt de l’Occident. Et donc, contre la Russie.

J’ai l’impression qu’il s’agit d’un secret de Polichinelle.

Mais là encore, vous ne pouvez pas vous permettre d’agir, comme on dit, « sans ménagement ». Faire irruption chez ces observateurs et procéder à une fouille sans aucune excuse raisonnable est une chose qui est généralement imaginée par les médias occidentaux, qui accusent nos services de sécurité, ainsi que les services de sécurité des républiques populaires, d’être injustement sévères.

Nous ne pouvions tout simplement pas prêter le flanc à de telles accusations. Et, très probablement, le personnel de l’OSCE travaillait à sa façon de manière tout à fait professionnelle. Il faut comprendre que c’est un ennemi, mais un ennemi bien préparé et rusé. Et ils n’ont pas donné de raison formelle. Eh bien, à l’exception du fait que ces soi-disant observateurs étaient toujours les derniers à se rendre aux événements les plus évidents. Ou ne pas s’y rendre pas du tout.

SP : Comme dans le cas de Vladimir Dmitriev d’Aleksandrovka ?

– Oui, nous connaissons tous l’histoire de la mort du petit Vladik, âgé de cinq ans, tué par un engin explosif largué par un drone de l’AFU. Personne de l’OSCE n’est venu documenter la mort de l’enfant ce jour-là. Ils sont venus plus tard, mais le fait qu’il s’agissait d’un drone ukrainien n’était pas indiqué dans le rapport.

Un autre exemple de l’inaction du personnel de la mission est l’histoire de l’observateur de la JCCC, Andrey Kosiak. L’officier, qui est un citoyen russe, était en service lorsqu’il a été enlevé par un groupe ukrainien de subversion et de reconnaissance. Ils l’ont enlevé à la vue du personnel de l’OSCE dont les véhicules se trouvaient tout près de l’endroit où il avait été capturé.

Ils ont également tout nié dans leurs rapports, alors qu’ils étaient eux-mêmes témoins. En d’autres termes, les « camarades » sont extrêmement partiaux.

En fait, j’ai entendu plus d’une fois des militaires dire qu’ils faisaient de l’espionnage. Pour être honnête, cela pouvait passer pour une figure de style, car il était impossible de les prendre la main dans le sac.

C’est comme un escroc dont tout le monde sait qu’il est un escroc, dont on sait parfaitement ce qu’il fait, mais qu’on ne peut pas prendre en flagrant délit.

SP : Mais maintenant on peut dire qu’ils ont été pris en flagrant délit. Je veux parler des découvertes à Marioupol…

– Parfaitement. Et j’espère que cela ouvrira les yeux de beaucoup de gens sur la véritable essence de diverses institutions occidentales. Aujourd’hui, même l’ONU, qui a été créée après la conférence de Yalta afin de maintenir et de renforcer la paix et la sécurité internationales, a, dans l’ensemble, cessé de remplir sa fonction. Dans une large mesure, elle agit désormais contre la Russie et dans l’intérêt de l’Occident.

Il en va de même pour la Croix-Rouge internationale, qui est impliquée dans toutes sortes d’activités, y compris l’espionnage. Maintenant, ces choses sont connues du monde entier y compris au sujet de l’OSCE.

Il me semble qu’il est très important de diffuser cela non seulement au public russe, mais aussi au public occidental. Pour que ceux qui ont encore des illusions sur les institutions juridiques occidentales en aient le moins possible.

SP : Ces documents devaient-ils être rendus publics ?

– Ils devraient probablement être examinés en premier lieu par les employés concernés des services de sécurité. Les nôtres et ceux des républiques du Donbass. Une équipe de personnel qualifié sera en mesure d’évaluer assez rapidement l’importance de ces archives. Et si ces documents peuvent être rendus publics sans problème, je pense qu’ils doivent absolument être mis à la disposition du grand public.

Mais encore une fois, il devrait y avoir un principe d’or – ne pas faire de mal, dans tous les cas.

L’essentiel, me semble-t-il, est que ces informations puissent devenir des preuves directes et irréfutables des crimes de masse du régime ukrainien lors du procès qui ne manquera pas d’avoir lieu. J’ai moi-même assisté récemment à la création d’un tribunal public international chargé d’enquêter sur les actions des nationalistes ukrainiens à la Chambre publique de la Fédération de Russie. Il a été initié par Maxim Grigoriev, qui s’est rendu à Marioupol pendant plusieurs semaines, interrogeant les gens, enregistrant leurs histoires sur vidéo. Il a recueilli de nombreux témoignages sur les crimes des nazis ukrainiens, qui étaient tout simplement révoltants et difficiles à comprendre.

Les documents trouvés par les combattants de la DNR, je pense, devraient s’ajouter à la base de preuves de ce tribunal. Le format dans lequel il se déroulera est une autre question. Ce n’est probablement pas le bon moment pour nommer le lieu de rencontre, que ce soit Moscou, Donetsk, Lougansk, Marioupol. Ou encore en Crimée. Nous verrons bien. Mais nous organiserons un tribunal pour les criminels nazis, leurs complices et leurs collaborateurs – il n’y a aucun doute là-dessus.

source : SV Pressa

traduction de Marianne Dunlop

via Histoire et Société

Source : Reseau International

Répondre à lia Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *