Enquêtes pour injures et violences volontaires au dépôt du tribunal de Paris : « On est en capacité de se purger nous-mêmes », réagit le syndicat Synergie Officiers

Un policier a dénoncé la maltraitance et les propos racistes qu’auraient infligés certains de ses collègues aux déférés du dépôt du tribunal de Paris. Pour Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie Officiers, « toute la hiérarchie a fait son travail ». Le parquet a ouvert mardi 28 juillet une enquête pour injures et violences volontaires.

21913047Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Une preuve que « l’institution fonctionne » : Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat de policiers Synergie Officiers, a réagi sur franceinfo mardi 28 juillet, aux accusations du policier Amar Benmohamed à propos de possibles mauvais traitements et propos racistes tenus par certains de ses collègues au sein du tribunal de grande instance de Paris. « On était au courant de cette affaire avant que ce soit sorti dans la presse, heureusement elles sont révélées parce que ce sont des policiers qui les révèlent, ce qui veut dire qu’on est en capacité de se purger nous-mêmes. »

« On n’est pas dans un feuilleton américain. Amar Benmohamed a dénoncé des faits, mais les choses auraient pu être réglées beaucoup plus rapidement s’il avait donné les noms de ses collègues qui étaient incriminés, poursuit Patrice Ribeiro. Quand vous avez dénoncé à la hiérarchie, en disant « il y a des propos racistes » mais que vous ne voulez pas dire qui, c’est quand même beaucoup plus compliqué de trouver les coupables. On a perdu du temps là-dessus mais en tout état de cause il ne risque absolument rien, il ne va pas perdre son travail, ce n’est pas vrai. On vit dans un pays de droit. »

« Ce garçon est aussi un peu en vulnérabilité »

Interrogé sur l’éventuelle omerta existant au sein de la police, le secrétaire général du syndicat Synergie Officiers balaye cette hypothèse. « Je pense que ce garçon est aussi un peu en vulnérabilité. Ce qui ressort de l’enquête de l’IGPN, c’est que toute la hiérarchie a fait son travail. Le travail a été fait. C’est mauvais pour l’image de la police mais en même temps ça reste quelque chose de très marginal. Il y a des comportements qui ne sont pas acceptables. S’ils sont détectés, ils sont sanctionnés. »

Source : France TV Info

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