Enlevée, torturée, violée et jetée d’un pont en 1999, Carole est décédée à l’hôpital à l’âge de 35 ans

couloir-hopital-660x440Photo d’illustration. Les couloirs d’un hôpital. Shutterstock.com

Le 26 août dernier, Carole s’est éteinte à 35 ans au centre de soins de Kerpape, à Ploemeur, après 19 ans de prise en charge médicale. En 1999, elle avait été enlevée, torturée, violée puis jetée d’un pont à Auray, dans le Morbihan.

“Elle ne souffre plus”, indique son frère Christophe. Le 26 août dernier, Carole a rendu son dernier souffle au centre de soins de Kerpape, à Ploemeur, près d’un mois après avoir fêté ses 35 ans. Cela faisait 19 ans que cette femme était prise en charge médicalement suite à des actes de barbarie subis en 1999.

Le 14 octobre de cette année-là, alors âgée de 16 ans, Carole, lycéenne de Vannes (Morbihan), part du domicile familial pour promener son chien. Sa route croise alors celle d’un homme qu’elle connaissait, et celui va l’enlever, la violer et la torturer avant de la jeter d’un pont à Auray.

Carole, violée et jetée d’un pont en 1999, avait perdu mobilité et parole

Des camping-caristes vont découvrir l’adolescente vers 23h30. Vivante mais désormais dépourvue de la parole et de la moindre mobilité. Le lendemain, près de 4.000 personnes défilent en silence à Vannes pour lui rendre hommage. Il faudra attendre 2001 pour que l’homme responsable de ces actes soit condamné à la prison à perpétuité, une peine assortie d’une période de sûreté de 18 ans.

Auprès du Télégramme, son frère se rappelle des ambitions professionnelles de Carole : “Ma sœur avait plein des projets plein la tête. Son rêve était de devenir pompier de Paris. Elle venait d’être acceptée pour une formation”. Il ajoute que “Carole était une fille simple et discrète. Elle écoutait du reggae et Tryo, elle adorait les animaux, surtout les chevaux, elle aimait aider les autres, le partage“.

“Nous ne pouvons pas pardonner”

Alors que Carole était hospitalisée, un concert de solidarité avait été organisé pour récolter des fonds et ainsi permettre aux proches de la jeune femme d’aller lui rendre visite.

Carole a été enterrée jeudi dernier à Vannes. En plus de l’épreuve de ce deuil, sa famille s’inquiète de voir le bourreau de Carole retrouver la liberté. De toutes les manières, déclare Christophe, “nous ne pouvons pas pardonner”.

Source : 24matins.fr

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