En garde à vue, Alexandre Benalla a contredit 5 fois la version de l’Elysée

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Après une saison 1, place de la Contrescarpe, la saison 2 de l’affaire Benalla se déroulera à l’Elysée. Au cœur de l’histoire, les trois plus proches collaborateurs du président de la République : le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, son directeur de cabinet, Patrick Strzoda, et son conseiller spécial Ismaël Emelien.

Agenda chargé pour Alexandre Benalla. D’ici à la fin du mois, il sera entendu à la fois par la commission d’enquête du Sénat et par les juges d’instruction qui l’ont mis en examen. Dans les deux cas, en marge de l’affaire de la Contrescarpe, les enquêteurs vont tenter de lever une série de zones d’ombre concernant ces trois fidèles du chef de l’Etat. Au-delà du dérapage du 1er mai, c’est la façon dont l’Elysée a géré la crise qui va faire l’objet d’investigations.

Marianne a eu accès à l’intégralité des procès-verbaux de garde à vue de l’ancien chargé de mission de la présidence, dont des premiers extraits ont été révélés par le Monde et Mediapart. En comparant ce récit détaillé, recueilli dans le cadre de l’information judiciaire, à ceux tenus – en public et sous serment devant les parlementaires – par les hommes de l’Elysée, cinq contradictions apparaissent. Comme autant d’ombres jetées sur la présidence de la République.

1. Désaccords sur le rôle de Benalla à l’Elysée

Première question simple, premières divergences. Le 20 juillet, à 13h26, au tout début de sa garde à vue, Alexandre Benalla, prié d’exposer son parcours, est prolixe. Lors de la présidentielle, il avait en charge « la sécurité du QG de campagne, la sécurisation et l’organisation générale des événements produits par La République en marche, l’organisation générale…

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