Drôme: Règlement de compte au fusil de chasse sur fond de rupture amoureuse

FAITS DIVERS Le pronostic vital de l’une des victimes est toujours engagé…

Illustration d'un véhicule de gendarmerie

Eymeux a tout d’une petite bourgade tranquille. Rien ne pouvait laisser présager qu’un acte d’une telle violence aurait pu se dérouler dans cette commune située à la frontière de la Drôme et de l’ Isère. Pourtant, samedi soir, un règlement de compte sanglant a eu lieu. Il est vingt-trois heures quand un véhicule de type 4×4 sort de nulle part et bloque la route d’une voiture. A l’intérieur, deux habitants de Saint-Marcellin (Isère) âgés de vingt et vingt-deux ans. Les deux hommes qui leur font face ne sont pas beaucoup plus vieux.

Touchés à la gorge

C’est là que tout bascule. Les deux passagers du véhicule tout-terrain sortent armés de fusils de chasse et font feu à de multiples reprises. Aucun moyen de fuir pour les deux Isérois, touchés de plein fouet. Les jeunes hommes sont grièvement blessés, notamment au niveau de la gorge. Selon le Dauphiné Libéré, lors de son admission à l’hôpital de Grenoble, le pronostic vital de l’une des victimes était engagé. Elle serait toujours dans un état critique ce lundi. Le second blessé, dont la vie n’est plus en danger, a été dirigé sur Valence.

Ils se constituent prisonniers

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. A peine leurs coups de feu tirés, les deux agresseurs se dirigent vers Saint-Marcellin, à quelques kilomètres de là, pour se constituer prisonniers auprès de la brigade de gendarmerie. Ils ont été placés en garde à vue avant d’être transférés à la gendarmerie de Romans-sur-Isère (Drôme). Pour en savoir davantage sur l’affaire, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) a mobilisé près de vingt militaires dans la nuit de samedi à dimanche.

Une rupture amoureuse

La brigade de recherches de Romans-sur Isère, en charge de l’enquête, a mené des perquisitions aux domiciles des agresseurs présumés. L’un d’eux serait originaire de Saint-Hilaire-du-Rosier et le second de Saint-Romans. Selon les premiers éléments récoltés par les forces de l’ordre, les quatre jeunes hommes se connaissaient. Une histoire de rupture amoureuse serait à l’origine de ce déferlement de violence.

Source : 20 Minutes

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