Drame de Châteaulin. Un face-à-face avant le tir fatal

L'identification criminelle était sur place. Un cordon de sécurité a été mis en...

L’identification criminelle était sur place. Un cordon de sécurité a été mis en place, bloquant tout accès autour de la caserne.
On en sait plus sur les circonstances qui ont conduit au suicide par arme à feu d’un gendarme maritime samedi après-midi, devant les locaux de la gendarmerie de Châteaulin.
Ce dimanche, le parquet a précisé le déroulé des événements qui ont conduit ce gendarme maritime à commettre l’irréparable. Il était environ 15 h 30 ce samedi quand l’homme de 49 ans s’est présenté à l’accueil de la caserne, en demandant à parler à son épouse. Cette dernière, en service dans les locaux, lui a fait savoir que ce n’était ni l’heure, ni l’endroit pour discuter, mais que cette conversation pourrait avoir lieu le soir-même.
Son mari, qui est collectionneur d’armes à feu, est alors ressorti et s’est dirigé vers le coffre de sa voiture, avant de se poster sur la route avec deux armes à la main, un pistolet de calibre 9 mm et un MAS 36, vieux fusil militaire. Mise en joue Il a d’abord tiré plusieurs coups de feu en l’air avec le fusil. Des gendarmes ont alors accouru et s’en est suivi un face à face à distance, avec mise en joue réciproque.
Les militaires ont tenté de raisonner le malheureux. Et c’est au moment où l’un des militaires regagnait les bureaux afin de se munir d’un Taser, que le malheureux a retourné son pistolet contre lui, décédant sur le coup.
On savait le gendarme en proie à un état dépressif. Dans le cadre de l’enquête, le parquet de Quimper a demandé qu’une autopsie et des examens toxicologiques soient pratiqués sur le corps du défunt, afin de mieux comprendre les raisons qui ont pu le pousser à cette extrémité.
Une audition des témoins aura lieu «dès qu’elle sera humainement possible», précisait hier le parquet. Certains militaires et collègues de l’épouse connaissaient très bien le gendarme qui a mis fin à ses jours. Une cellule psychologique est activée. On sait aussi qu’un adolescent de Châteaulin qui marchait dans le quartier au moment des coups de feu, a assisté au drame.

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