Douai : « Des risques psycho-sociaux » pour expliquer l’éviction du commissaire Poukalo

Le 7 juillet nous avons publié « Drame à Douai : L’ex-commissaire de police retrouvé mort« . Un article de la Voix du nord nous donne quelques explications sur les circonstances ayant amené à ce drame :


Pourquoi le chef du district de police de Douai Christophe Poukalo a-t-il été débarqué lundi ? Deux jours après cet épisode inédit, la DDSP se refuse à tout commentaire.


Jean-François Papineau, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Nord, a débarqué Christophe Poukalo, le chef du district de police de Douai, et a tranché : il « ne souhaite pas s’exprimer sur les motifs de cette mesure d’ordre interne ». Tout juste confirme-t-il « la décision de Monsieur le directeur général de la police nationale (DGPN) d’écarter le commissaire divisionnaire de ses fonctions ».


« Il ne faudrait pas que le comportement peut-être inapproprié d’un chef de service compromette l’image d’un travail quotidien important et de bonne qualité. »


L’ordre serait donc venu de la DGPN quand, lundi, Jean-François Papineau est venu à l’hôtel de police pour désarmer le commissaire et l’emmener avec lui à Lille. Que reproche-t-on exactement au désormais ex chef de district ? Au-delà des rumeurs qui vont bon train dans les rangs des policiers, sur des problèmes administratifs voire judiciaires que leur ancien chef aurait déjà eus par le passé, il faudrait voir dans ce « débarquement » la suite de plusieurs rappels à l’ordre restés sans effet.


L’image de la police en jeu

Christophe Poukalo, qu’on accuse d’avoir eu un comportement et d’avoir tenu des propos inappropriés, aurait été prévenu plusieurs fois par sa hiérarchie avant lundi. Et selon une source proche de l’enquête administrative en cours, « il y avait des risques psycho-sociaux » à laisser en place le chef de service. Ce qui justifierait la présence d’une assistante sociale, lundi, à l’hôtel de police ? Rien d’autre à reprocher au commissaire ? Rien de pénal, en tout cas pour le moment : « Je n’ai pas été saisi », confirme juste le procureur de la République Frédéric Teillet.
Le sous-préfet Jacques Destouches, qui ne commente pas non plus « une situation individuelle qui a été tranchée », constate surtout que « toutes les dispositions ont été prises pour que le service public de la police fonctionne normalement ». Une commissaire assure l’intérim en attendant la nomination d’un autre chef de district. « Il ne faudrait pas que le comportement peut-être inapproprié d’un chef de service compromette l’image d’un travail quotidien important et de bonne qualité. »

Source : La Voix du Nord

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