Dominique Delawarde, général au franc-parler et serviteur de la France, s’est éteint à 76 ans

Note de la rédaction de Profession-Gendarme à l’intention de la Doxa :

Beaucoup de nos lecteurs dans leurs commentaires pensent que la mort du Général Delawarde n’est pas naturelle. Si tel était le cas vous avez transformé un Héros en Martyr et en sa mémoire tous les Réseaux de Résistance ne vont pas manquer de révéler tous les crimes sordides dont vous êtes responsables.

Un soldat. Une voix. Une légende. Héros pour certains, gêneur pour d’autres, il n’a jamais baissé les yeux.

Le général Dominique Delawarde est mort à 76 ans : adieu à une voix libre

Le général Dominique Delawarde est décédé le dimanche 11 mai 2025 à l’âge de 76 ans. Une cérémonie religieuse sera célébrée en sa mémoire le vendredi 16 mai à 10h30 en l’église de La Grigonnais, en Loire-Atlantique. Figure respectée dans les rangs militaires, il laisse derrière lui un héritage marqué par l’engagement, la lucidité stratégique et une parole franche qui a marqué les esprits.

Un parcours militaire au service de la France

Issu du Prytanée militaire de La Flèche et diplômé de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, Dominique Delawarde a effectué une carrière remarquable dans les forces françaises. Il a servi dans les chasseurs alpins et la Légion étrangère, avec une expertise reconnue dans les théâtres d’opération internationaux.


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Plus de huit années de missions hors du territoire métropolitain l’ont conduit dans des zones stratégiques : États-Unis, Amérique du Sud, Proche-Orient sous mandat de l’ONU, Balkans dans le cadre de l’OTAN, et Moyen-Orient. Au Liban notamment, il a joué un rôle clé durant le retrait des troupes israéliennes du Sud, témoignant d’un changement profond de perception chez les militaires internationaux présents sur le terrain : « Nous sommes arrivés au Liban en étant pro-israéliens, on est tous repartis anti-israéliens ! ».

Sur les réseaux sociaux, les hommages se multiplient

À peine l’annonce de sa mort connue, les témoignages de respect et de reconnaissance ont afflué. Sur Twitter, Facebook et Telegram, des milliers d’anonymes et de figures publiques lui ont rendu hommage.

François Dubois
« Je garderai le souvenir d’un camarade de combat, d’un homme d’honneur et d’un infatigable défenseur de la Vérité. Reposez en paix, mon Général. »

Marc Gabriel Draghi
« C’était toujours un plaisir d’entendre ses analyses. Il nous laisse son combat pour la France. Mes respects, mon général 🇨🇵 ! Resquiescat in pace. »

Mike Borowski
« Quelle tristesse… Le général Delawarde est mort. Un grand homme nous quitte. Je n’ai pas les mots. »

Philippe Murer
« Le général Delawarde, un des premiers signataires de la fameuse « tribune des généraux », nous a quittés. Nous perdons un grand résistant. »

Valérie Bugault
« Le Général Delawarde nous a quittés. Il fut l’un des premiers signataires de la tribune des généraux. »

Laurent Ozon
« Il avait assez servi son pays puis ses convictions pour forcer le respect de tous les honnêtes hommes. Il regardait bien droit. »

L’épisode CNews : une parole qui dérange « Qui » ?

Le 18 juin 2021, Dominique Delawarde est invité sur le plateau de CNews. Lors de l’échange, l’animateur Claude Posternak, visiblement agacé, tente de le pousser sur un terrain glissant en lui demandant :

« Qui contrôle cette meute médiatique ? »

Avec calme, Delawarde répond :

« Vous savez bien qui contrôle la meute médiatique dans le monde et en France. » Puis, il poursuit :
« Qui contrôle le Washington Post, le New York Times, chez nous BFMTV et tous les journaux qui se regroupent autour ? Qui sont ces gens… ? »

Posternak insiste :

« Qui ? »

Et Delawarde, toujours serein, de répondre :

« C’est la communauté que vous connaissez bien. »

Cette phrase, sortie de son contexte ou non, déclenche immédiatement une tempête médiatique. Sur les plateaux des grands médias, les accusations pleuvent. Pourtant, dans l’espace des médias alternatifs et sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix se lèvent pour dénoncer ce qu’elles perçoivent comme un procès d’intention.

Ce « Qui ? » – prononcé avec un ton tendu et théâtral – devient viral. En quelques heures, l’extrait est partagé des milliers de fois. Mèmes, détournements, vidéos : le « Qui ? » devient une formule culte sur les réseaux sociaux, reprise encore aujourd’hui pour dénoncer la censure, les tabous médiatiques ou l’hypocrisie ambiante.

Un homme debout, jusqu’au bout

Dominique Delawarde ne faisait pas l’unanimité, mais il n’en avait pas besoin. Il parlait pour ceux qui, comme lui, voyaient l’avenir de la France avec inquiétude, lucidité, et détermination. Son franc-parler, son analyse géopolitique affûtée, son amour du pays, l’ont imposé comme une référence dans certains cercles patriotes et souverainistes.


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Il laisse derrière lui l’image d’un soldat au service de la vérité, même lorsque celle-ci dérange. Pour ses proches, ses anciens frères d’armes, et pour des milliers de citoyens qui le suivaient, Dominique Delawarde incarne l’exemple d’un homme debout, qui n’a jamais baissé les yeux.

Le média en 4-4-2 rend aujourd’hui un hommage appuyé : « Dominique Delawarde restera dans nos mémoires comme un homme lucide, courageux, et fidèle à la vérité. »

par Le Média en 4-4-2

Souvenons nous…

Regardez l’intégralité de l’interview du général Dominique Delawarde, signataire de la tribune polémique de militaires, ce matin dans « Morandini Live » sur CNews – VIDEO

Source : Dailymotion

Appel pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de la classe politique.

(Publié le 21 avril 2021 à 7h00 Mis à jour le 22 avril 2021 à 12h25 sur Valeurs Actuelles)

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Les généraux signataires (à la date du 21 avril 2021, sachant que par la suite ils étaient 61)

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT),  général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale).

Merci mon général de nous avoir laissé cet appel en héritage :

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