Dévoilé sur Facebook, le nouveau logo de la Gendarmerie fait l’unanimité contre lui
Désormais très active sur les réseaux sociaux qu’elle utilise pour communiquer avec la population et se rapprocher d’elle, la Gendarmerie s’y expose aussi aux critiques. Son nouveau logo, dévoilé sur Facebook, a ainsi déclenché un flot de réactions négatives.
Pour dévoiler son nouveau logo, la Gendarmerie nationale a décidé de faire les choses discrètement en publiant mercredi un message accompagné d’une vidéo sur sa page Facebook, suivie par plus de 350 000 internautes. « Depuis le 1er septembre, la gendarmerie a changé de logo« , annonce l’institution militaire. « L’ancien laisse la place à nouvelle flamme, très stylisée, symbole d’une institution moderne et en mouvement« . La Gendarmerie précise que le nouveau logo a été « imaginé et réalisé en interne« , « choisi par les personnels dans le cadre d’un sondage« , et qu’il sera désormais décliné sur tous les supports officiels de l’institution.
Il est accompagné d’un nouveau slogan : « une force humaine ». Il a également servi de hashtag à l’annonce sur Twitter, où le compte officiel est suivi par 104 000 abonnés :
Mais choisir Facebook, c’est aussi s’exposer à la réaction spontanée des internautes qui, déjà d’ordinaire sont rarement emballés par les nouveaux logos qui remplacent ceux qu’ils ont appris à connaître, mais qui cette fois-ci en particulier font preuve d’une rare unanimité pour dire tout le mal qu’ils en pensent. Beaucoup critiquent l’abandon du bleu-blanc-rouge que la Gendarmerie se devrait de porter, ou le manque de caractère d’un logo qui n’exprime plus grand chose, et ne reprend pas les symboles historiques de l’institution.
« On dirait un logo de compagnie du gaz« , se moque l’internaute dont la réponse a reçu le plus de soutiens. « Fils de gendarme et graphiste, je trouve ça affreux« , ajoute un autre. Et bien sûr, beaucoup demandent combien le logo a coûté. Ayant été réalisé en interne, le logo n’a rien coûté en cabinets de design. En revanche il engendrera nécessairement des coûts pour remplacer les documents administratifs, à moins que la transition se fasse progressivement.
Source : Numerama
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