Deux opérations coup-de-poing à Vannes sur fond de trafic de stups

c-est-a-l-angle-des-rues-delacroix-et-delaunay-dans-le_4990278_540x270pC’est à l’angle des rues Delacroix et Delaunay, dans le quartier de Ménimur, que se concentre le trafic. Au premier plan, le terrain de basket, point de fixation du trafic. (Photo Bertrand Le Bagousse)

Rapides, soudaines, les deux opérations coup-de-poing menées ce dimanche, entre 10 h et 13 h, à Vannes, dans le quartier de Ménimur, se sont soldées par l’interpellation de plusieurs personnes.

Dans le viseur des forces de gendarmerie de la compagnie de Vannes déployées dans le secteur Delacroix-Racine Delaunay, les trafics de stups qui, depuis qu’ils ont été chassés du bois de Kermesquel, se sont concentrés dans ce triangle du quartier de Ménimur avec comme point de fixation le terrain de street- basket.

Une première opération vers 10 h…

La première opération a été menée vers 10 h, dans un immeuble de la rue Renoir. Impliquant une dizaine de gendarmes et la brigade cynophile, elle n’est pas passée inaperçue. « J’ai vu des gendarmes armés de fusils-mitrailleurs. Certains étaient en treillis et gilet par balle, raconte un riverain qui a assisté à la scène. Après, je les ai vus embarquer quelqu’un ». Il s’agirait d’un homme d’une vingtaine d’années, interpellé dans le cadre d’une vérification pour usage de stupéfiants. « La rue Delaunay est leur repaire. C’est comme ça tous les jours à partir de midi, poursuit le riverain. J’ai déjà vu un enfant de 11 ans faire le chouf. Le quartier est gangrené par quelques familles. On a alerté le maire et le préfet », fulmine le riverain.

Suivie d’une seconde vers 12 h 30

 

La seconde opération a été menée à l’heure du déjeuner, avec le même dispositif, au niveau du 35, rue Eugène-Delacroix. Elle a donné lieu à d’autres interpellations. « L’angle Delaunay-Delacroix est le point de deal, dit un autre habitant du quartier qui souhaite également garder l’anonymat. Au niveau du terrain de basket, c’est la catastrophe : elle est occupée à 95 % par les choufs et 5 % pour le basket. En 2014, le maire avait écrit une lettre au syndic de la Corvette, une résidence privée, dans laquelle il disait vouloir démonter le terrain de basket. J’ai remis cette lettre au préfet. Aujourd’hui, l’aire de basket est toujours là et des familles interdisent à leurs enfants d’y aller ».

Ce témoin fait le lien avec la récente découverte d’un Renault Kadjar noir, loué en région parisienne, qui aurait été retrouvé vitres brisées à Saint-Avé et d’une Clio, à peu près dans le même état, près des jardins familiaux de Kermesquel. Pour l’heure, la gendarmerie poursuit son enquête en lien étroit avec le parquet de Vannes.

Source : Le Télégramme

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