Deux boulangeries braquées à Celles-sur-Belle et Prahecq pour un butin de… 110 €

Le plan Épervier a été déclenché hier soir après un vol à main armé, puis une tentative, commis coup sur coup et en plein jour, par un seul homme, dans deux boulangeries.

Mise à jour ce samedi, à 17 h 30. A la suite du braquage d’une boulangerie à Celles-sur-Belle et d’une tentative de vol à main armée dans une autre à Prahecq vendredi soir entre 18 h et 19 h, la gendarmerie lance un appel à témoins : toute personne ayant remarqué la présence d’un ou de plusieurs individus et-ou un véhicule suspects à proximité des commerces concernés est priée de composer le 05.49.28.63.00.

Mise à jour ce samedi, à 10 h. Selon la gendarmerie, aucune interpellation n’était encore survenue ce samedi matin après le braquage, hier en fin d’après-midi, de deux boulangeries à Celles-sur-Belle et Prahecq. Dans le commerce « L’Atelier des gourmands », situé dans la zone « L’Atelier » sur la première commune, le malfaiteur serait reparti avec… quelque 110 €.

Retour sur les faits

Impressionnant déploiement de forces vendredi en fin de journée sur plusieurs axes de l’arrondissement de Niort. Le plan Épervier venait d’être déclenché, mobilisant une cinquantaine de gendarmes après les braquages de deux boulangeries survenus coup sur coup dans deux proches communes du sud Deux-Sèvres.

Vers 18 h, à Celles-sur-Belle, un vol à main armée venait d’être commis dans une boulangerie située dans un petit complexe commercial implanté à proximité de l’Intermarché, proche du rond-point de la route de Niort. Selon les premiers éléments, un homme armé aurait pénétré seul dans le magasin pour se faire remettre la caisse, avant de prendre la fuite.

La boulangère : «  Je n’ai pas la caisse  »

Environ une demi-heure plus tard, un scénario identique se reproduit à Prahecq, commune située à environ une dizaine de kilomètres. C’est encore une boulangerie qui est prise pour cible, « Aux délices d’Amandine », située place de l’Église. Selon un témoignage recueilli sur place, un homme âgé de 25 à 30 ans d’apparence est entré dans la boutique, une arme au poing et le visage dissimulé avec un keffieh. Une cliente se trouvait déjà dans le magasin. Le malfaiteur aurait attendu que la cliente sorte pour demander la caisse à la boulangère, qui ne s’est pas laissé impressionner, tenant tête à l’homme : « Je n’ai pas de caisse ! », lui aurait-elle lancé. Visiblement déconcerté par pareille posture, le braqueur a rebroussé chemin sans rien prendre. Et de disparaître à pied.

Aussitôt alertés, les militaires de la communauté de brigades (COB) de Melle et de Frontenay-Rohan-Rohan ont engagé des recherches, rejoints par le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) et de la brigade de recherches (BR) de Niort, sous la direction du commandant de compagnie, le chef d’escadron Bruno Perret. Les boulangeries du secteur, notamment à Chizé et Beauvoir-sur-Niort, avaient été aussitôt invitées à fermer leurs portes par la gendarmerie par mesure de sécurité.

Le plan Épervier levé aux environs de 20 h

Tandis que des scellés étaient posés sur la porte de la boulangerie de Prahecq, les enquêteurs de l’identification criminelle (TIC) procédaient à plusieurs relevés d’empreintes, notamment sur une cabine téléphonique publique qui se trouve à proximité sur la place. Simultanément, le chien de l’équipe cynophile de Bressuire tentait de suivre la piste du braqueur aux alentours du lieu du forfait.

Même s’ils se situaient dans un créneau horaire assez proche, les enquêteurs semblaient se refuser, dans l’immédiat, à établir un lien entre les deux affaires. Le plan Épervier a été levé aux environs de 20 h.

Source : La Nouvelle République

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