Deux avions américains affrétés pour ramener les jihadistes français de Syrie

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Le retrait des troupes américaines en Syrie serait une des raisons de cette annonceLe retrait des troupes américaines en Syrie serait une des raisons de ce retour AFP
Le rapatriement des Français partis combattre pour l’Etat islamique et dont le retour dans le pays fait polémique depuis quelques jours se précise. Les forces spéciales américaines sont chargées de ce transfert.

Selon BFMTV, deux avions des forces spéciales américaines seraient affrétés pour organiser le retour des Français partis combattre en Syrie et en Irak pour le compte de l’Etat islamique. Depuis quelques jours, ce retour divise la classe politique. Si la France considérait que ces hommes et ces femmes devaient être jugés sur place, l’annonce du retrait des troupes américaines par Donald Trump change la donne et risque de fragiliser la situation sur place. « Le risque majeur, là, c’est la dispersion », soulignait le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian au micro de France Inter ce lundi. Contrôler et organiser le retour de ces djihadistes devient primordial. Ils seraient un peu moins de 150 concernés par ce retour, dont une centaine d’enfants, certains en bas âge.

Toujours selon BFMTV, « un premier avion atterrira en France dans quelques semaines. Deux semaines plus tard, un autre appareil fera de même avec un convoi composé dans une grande majorité de mineurs ».

1700 Français partis depuis 2014

Depuis 2014, environ 1700 Français seraient partis combattre pour l’Etat islamique. Parmi eux, 450 seraient morts et 300 seraient revenus, selon les autorités. Les 150 Français concernés par un prochain retour sont pour l’instant emprisonnés dans des camps par la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes.

Quentin Le Brun, Djihadiste tarnais parti au printemps 2014 et figure de la propagande de Daesh, pourrait faire partie des prisonniers. Mardi 5 février, la Dépêche avait rencontré son père Jacques Le Brun. Il affirmait que le jeune djihadiste leur faisait part de ses doutes et de ses déceptions depuis plus d’un an. « Je suis dégoûté par les attentats que je vois en France, il me tarde de sortir de ce merdier, j’en ai ras le bol de ce pays, de la mort et du sable ».

Source : La Dépêche

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