Des policiers agressés au commissariat de Dreux

Des policiers agressés au commissariat de Dreux

Le commissariat de Dreux.

Un homme d’une trentaine d’années a agressé, sans mobile apparent, des policiers de permanence, ce mercredi 17 janvier 2018, au commissariat de Dreux.

Les services de police n’avaient, jusqu’alors, jamais entendu parler de lui. Cet homme de 35 ans, domicilié à Dreux, a sonné, aujourd’hui, vers 7 h 30, à l’interphone du commissariat.

Il était visiblement agité. Le chef de poste, pensant qu’il avait peut-être subi une agression, lui a ouvert l’accès au hall d’entrée.

Venu tuer du policier

Selon la police, l’homme s’est immédiatement rué sur la porte qui sépare l’accueil du public, des locaux réservés aux policiers, qu’il a endommagée à coups de pied.

Deux policiers ont alors ouvert la porte pour maîtriser le Drouais, visiblement surexcité, au point qu’il a fallu le renfort d’un troisième policier et de gaz lacrymogènes pour parvenir à le maîtriser.

L’homme, qui était en possession d’un cutter, dont il n’a pas fait usage, a été conduit à l’hôpital pour y subir des examens. Dans l’ambulance, il aurait affirmé être « venu pour tuer du policier ». Il a ensuite été placé en garde à vue, au commissariat.

On note une augmentation du nombre des violences à l’encontre des personnes dépositaires d’une mission de service public

Cette agression a provoqué l’incompréhension au commissariat, dont l’accueil a été fermé jusqu’en milieu de matinée. L’enquête devra déterminer si le Drouais, qui n’avait jamais fait parler de lui, est en possession de toutes ses facultés mentales.

Le commissaire divisionnaire Bernier, directeur départemental de la sécurité publique, relève qu’« on note une augmentation du nombre des violences à l’encontre des personnes dépositaires d’une mission de service public. Il y en a eu 123 en 2017 dans le département ».

Ce mercredi soir, les motivations de l’agresseur restaient encore floues. L’enquête a été confiée à la police judiciaire d’Orléans.
Yves Le Calvez  et Thierry Delaunay

Soutien. Sophie Brocas, préfète d’Eure-et-Loir, a condamné cette agression, dans un communiqué, dans lequel elle assure « l’ensemble des fonctionnaires de police de son soutien et salue à nouveau le courage et le dévouement des forces de sécurité du département qui exercent leurs missions dans des conditions souvent difficiles ».

Source : L’ Echo Républicain

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