Défense. 14 chalands de débarquement à construire à Saint-Malo pour CNIM
Quatre EDAR-S pourront être accueillis dans un porte-hélicoptères amphibie. | CNIM
Le groupe CNIM et ses partenaires Mauric, Socarenam et CNN MCO ont remporté le contrat de renouvellement des chalands de débarquement de la Marine Nationale. Ce marché s’étalera sur dix ans.
Dans un communiqué du 21 janvier, le groupe CNIM a annoncé l’attribution d’un marché pour 14 nouveaux Engins de Débarquement Amphibie Standard (EDA-S) qui seront construits sur une période de dix ans.
Cette attribution constitue l’aboutissement d’un processus lancé en octobre 2017 par le ministère des Armées. Selon l’appel d’offres, ces chalands, avec une coque en acier, devaient avoir une longueur maximale de 30 mètres, une largeur maximale de 7 mètres et être capables d’atteindre une vitesse à pleine charge de l’ordre de 11 à 16 nœuds. Leur tirant d’air devait être de l’ordre de 7 mètres et leur tirant d’eau de 1,2 mètre. Le chargement maximal devait être de l’ordre de 80 à 100 tonnes.
Le programme tel que décrit par CNIM est constitué d’une tranche ferme comprenant l’étude et la fourniture de six EDA-S (vingt mois pour les deux premiers bateaux, puis dix-huit mois pour les quatre suivants) et de tranches conditionnelles impliquant la fabrication de huit EDA-S et le soutien pour l’ensemble de la flotte.
Huit des 14 futurs EDA-S sont destinés à la flottille amphibie (FLOPHIB) basée à Toulon. Ils remplaceront les chalands de transport de matériels (CTM) existants.
Un des quatre EDAR-R de la Marine | Marine nationale
Complétés par les quatre Engins de Débarquement Amphibie -Rapide (EDA-R) déjà en dotation au sein de la Marine depuis 2013, les futurs 14 navires constitueront la batellerie embarquée à bord des porte-hélicoptères amphibie de la classe Mistral (PHA).
Les six autres EDA-S seront déployés en outre-mer pour remplacer divers chalands logistiques ; ils seront basés à Djibouti (2), Mayotte (1), Nouméa (1), Fort-de-France (1) et Kourou (1).
Construits à Saint-Malo
Pour ce marché, le groupe CNIM est associé au bureau Mauric pour la phase d’étude.
L’entreprise Socarenam se chargera de la construction sur son site de Saint-Malo. Pour rappel, la société malouine ayant pris part à la construction des 4 EDA-R de la Marine.
La société brestoise CNN-MCO est aussi impliquée dans ce marché, pour une première phase de maintien en condition internationale (MCO) de cinq ans.
Source : Ouest-France
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