Covid 19 – SITUATION en ALGERIE

Une correspondante médecin qui connaît, par ses proches, très bien le cas algérien sur lequel on est très mal informés par les médias français (parce que tout y va bien sans doute) nous envoie quelques articles.

Premièrement, la chloroquine a été massivement utilisée dès le début, et produite sur place.

 

1

25 Avril 2020 à 15:20

Traitement à la chloroquine des patients Covid-19 : les spécialistes font le bilan

Le protocole thérapeutique, à base de Chloroquine essentiellement, auquel ont été soumis les patients atteints de Covid-19 a prouvé son efficacité « quasi totale », assurent des spécialistes à l’agence officielle.

Le chef du service maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik (Blida), Dr. Mohmaed Yousfi a indiqué que 150 des 300 patients atteints de Covid-19, hospitalisés depuis le 23 mars 2020 au niveau de cet établissement, avaient quitté l’hôpital, complètement guéris après avoir été traités soit à base de Chloroquine ou des antiviraux dans d’autres cas.

« 90% des cas ont très bien réagi à ce protocole de traitement recommandé par le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière », a-t-il affirmé, à l’agence officielle, précisant que les « récents résultats d’analyses pour ces patients ont démontré leur guérison totale ».

« Sont exclus de ce protocole thérapeutique, les patients souffrant de maladies cardiovasculaires et ceux n’ayant pas toléré ce traitement. Ces derniers ont été mis sous antiviraux, utilisés dans le traitement des infections par le VIH et qui ont donné des résultats très satisfaisants », a-t-il précisé.

Même constat pour le Pr. Nassima Achour, chef du service Maladies infectieuses à l’Établissement hospitalier spécialisé (EHS) El-Hadi Flici (ex-El-Kettar) à Alger, où sont soumis plus de 85 patients, tous âges confondus, à un traitement à base de Chloroquine associée et à des antiviraux destinés au traitement du Sida.

À ce propos, elle a fait état d’une « efficacité quasi totale » de ce traitement auquel sont soumis des malades dont l’état de santé connait une évolution positive de jour en jour.

Pour sa part, le Directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP), le Pr. Lyes Rehal a souligné que le protocole thérapeutique à base de Chloroquine, recommandé par le ministère de la Santé a montré son efficacité chez la plupart des patients auxquels il a été administré.

Dans le même cadre, il a précisé que 69,4% des 5.000 patients traités, du 24 mars à ce jour, ont été soumis à un traitement à la Chloroquine pour une période maximale de 10 jours.

« 21,3% de l’échantillon susmentionné ont reçu un traitement à la chloroquine pendant une période allant de 5 à 6 jours et seulement 1,8% ont reçu ce traitement pendant une période allant d’un (01) jour à 5 jours », a déclaré à l’APS le Pr Rehal, également membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, avait fait état de la disponibilité de plus de 250.000 boîtes de chloroquine au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), estimant que cette quantité était « suffisante » pour traiter les cas enregistrés quotidiennement en attendant le développement de sa production localement dans les prochains jours.

De son côté, le directeur général de l’usine CPCM Pharma de Lakhdaria, unique producteur de Chloroquine en Algérie, Abdelhakim Bouzid, a indiqué que la première quantité de matière première pour la production de ce médicament sera réceptionnée dans les prochains jours, précisant que l’usine produira dans un premier temps 460.000 boîtes de ce médicament en mai et 300.000 en juillet et août, soit un total de plus de 700.000 boîtes.

Le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, Djamel Fourar, avait précisé jeudi à l’APS que les patients guéris après avoir été soumis au protocole thérapeutique à base de chloroquine « nécessitent un suivi » car, a-t-il dit, les études scientifiques à travers le monde « n’ont pas démontré si les patients guéris pouvaient ou non être réinfectés ».

Source : TSA Algérie

Deuxièmement, les mesures de restrictions ont quand même été prises sans doute par mimétisme, mais sont progressivement levées.  Et concrètement sur place personne ne respecte aucune mesure.

Preuve qu’elles n’ont aucun intérêt, mais ce pays souffre de la même plaie que le nôtre, à un degré moindre.

La caste des « docteur tant pis », qui comme en France ne déclarent pas leurs conflits d’intérêts et à qui les journalistes ne les leur demandent pas contre toute logique, alors que ce pays fournit un parfait laboratoire de la démonstration de l’efficacité de la stratégie Raoult au contraire de la dangerosité de la stratégie Véran, au lieu de l’améliorer encore en testant l’Ivermectine, préconisent la voie des « vaccins »  à marche forcée, sans prendre connaissance de l’effet contre-productif de cette voie aux Émirats, dont la situation est comparable selon le général Delawarde.

Il est incroyable, vu le nombre de Français d’origine algérienne ou d’Algériens résidant en France, que ces informations soient inexistantes dans les médias français…

 

Covid-19 en Algérie : le confinement largement allégé

30 Mars 2021 à 19:05

Algérie réaménage à nouveau le confinement sanitaire, dans un contexte marqué par une stabilité du nombre de cas positifs de Covid-19 confirmés par jour. Le gouvernement a décidé de réaménager largement le couvre-feu en réduisant le nombre de wilayas concernées, et la plage horaire, selon un communiqué des services du Premier ministre publié ce mardi 30 mars.

Désormais, seules neuf wilayas sont touchées par le couvre-feu nocturne. Il s’agit d’Alger, Tizi Ouzou, Blida, Biskra, Tébessa, Sidi Bel Abbès, Oran, Batna et Jijel. Durant les deux dernières semaines, 16 wilayas étaient concernées par le confinement sanitaire : Adrar, Batna, Biskra, Blida, Tébessa, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Alger, Jijel, Sidi Bel Abbes, Constantine, Mascara, Ouargla, Oran, El Oued et Touggourt.

| Lire aussi : Vaccination Covid-19 : le Dr Merabet lance un appel aux hautes autorités

 

Outre la réduction du nombre de wilayas soumises au couvre-feu, le gouvernement a décidé aussi de réduire la plage horaire du confinement partiel. De 22 h 00 à 05 h 00 précédemment, elle passe à 23 h 00 – 04 h 00 du matin. Le nouveau dispositif est valable pour les 15 prochains jours.

L’Algérie a enregistré 115 nouveaux cas confirmés de Covid-19 ces dernières 24 heures, ce qui porte le total des contaminations à 117.061, selon le bilan officiel publié ce mardi 30 mars. Pour les décès, 5 patients Covid-19 ont succombé ces dernières 24 heures, portant le total à 3.089 victimes depuis le début de la pandémie fin février 2020 en Algérie.

| Lire aussi : Covid-19 : Benbouzid évoque l’immunité collective de la population

 

Source : TSA Algérie

 

Reportage – Balade à Alger par temps de coronavirus

28 Janv. 2021 à 11:41

Confinés, puis auto-déconfinés. Plus de 10 mois après le début de la pandémie de Covid-19 en Algérie, le couvre-feu est toujours en vigueur entre 20 h 00 et 5 h 00 du matin dans la capitale. Nous sommes passés à une nouvelle année, mais le virus court toujours.

Après une longue période de vigilance, la pression semble être retombée. Une certaine nonchalance s’est installée.  Alger vit, palpite, vibre contre son gré. Les gestes barrières et le protocole sanitaire sont relégués au placard comme si la pandémie était déjà loin derrière nous.

Dans les espaces publics, les visages se sont affranchis de leurs masques. Les jeunes se claquent des bises et s’agglutinent sur les trottoirs. Les boutiques et les bus sont bondés. Animation, shopping, embouteillages : virée dans une capitale par temps de Coronavirus.

Bas les masques

Dans les administrations, les masques ont quitté les visages. Ils ne figurent plus dans la panoplie des accessoires de protection. Nous faisons une incursion à l’annexe de la mairie de Sidi M’hamed dans le centre d’Alger, et constatons de visu qu’aucun agent derrière le comptoir ne porte un masque. Les citoyens ont l’obligation d’en porter un, mais la règle ne s’applique apparemment pas aux fonctionnaires.

Dans les entreprises, la rigueur s’est également ramollie comme nous le confirme Safia. « Je travaille dans une boite étatique. Au début, il y avait un agent qui contrôlait notre température à l’entrée. Le gel hydroalcoolique était également disponible. Désormais, ces mesures préventives n’existent plus. Il y a un relâchement total », affirme-t-elle.

PUBLICITÉ

Transports en commun

Nous sommes devant les arrêts de bus des étudiants, à l’entrée du Tunnel des Facultés, à deux pas de l’avenue Pasteur, et de la Place Audin, toujours dans le centre-ville d’Alger.  Sur le trottoir, une foule compacte fait le pied de grue. Certains portent un masque, d’autres, plus nombreux, non.

« Nous avons trois modules en distanciel et trois en présentiel. Ça nous oblige à y aller et cela fait une heure que nous attendons le COUS pour rentrer chez nous !  », nous confient Ibtissem (19 ans) et Maria (18 ans), étudiantes en sciences biologiques à la Fac centrale.

Crédit TSA

« Est-ce que les mesures de distanciation sont respectées à l’intérieur des bus ? » demandons-nous aux deux étudiantes. La réponse est cinglante. « Pas du tout ! Nous sommes serrés comme des sardines à l’intérieur. Il y a très peu de bus et aux heures de pointe (9 h et 15 h), c’est la grande cohue. Si vous pouvez patienter, vous constaterez par vous-même ».

[Crédits : TSA]

Une dizaine de minutes plus tard, le bus de couleur orange déboule. Il s’arrête à l’entrée du Tunnel des facs, et tout le monde s’élance, y compris des hommes d’un certain âge, qui n’ont visiblement rien d’étudiant. « Les chauffeurs ferment les yeux et laissent monter n’importe qui ! », précise Ibtissem.

Agglutinés autour des portières, une vingtaine d’étudiants jouent des coudes pour se hisser à l’intérieur du bus dans une incroyable promiscuité. Ceux qui ne portent pas de masques, l’extirpent de leur poche et l’enfilent sur leur nez. Le bus est plein à craquer. Le chauffeur redémarre en trombe vers Ben-Aknoun, sur les hauteurs d’Alger.

Les bus publics ne font pas exception. Pourtant, il y a quelques mois, l’Etusa avait instauré un dispositif sanitaire, en condamnant un siège sur deux et en obligeant les usagers à porter une bavette. Ces mesures sont vite tombées aux oubliettes. Toutes les places assises sont occupées. Parfois, notamment aux heures de pointe, les bus sont pleins, les usagers se frôlent et les masques tombent, une fois à l’intérieur.

Balades et shopping

Klaxons, pare-chocs contre pare-chocs, Alger a renoué avec les embouteillages. Une grande agitation règne partout. Certains après-midi, les trottoirs n’arrivent plus à contenir le flot des passants. On déambule, on fait du shopping, on se balade, on se frôle comme au bon vieux temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

Répondre à Lionel Labosse Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *