Covid-19 – Point de situation du Samedi 5 juin 2021 0h00 GMT

par Dominique Delawarde.

Rapport de situation planétaire Covid du 5 juin 2021  0h00 GMT

Résumé : Le 1er juin une correction par le Pérou, porte de 67 800 à 180 800 le nombre de ses décès depuis le début de l’épidémie le 6 mars 2020  Cette correction est « énormissime » et montre à quel point les résultats déclarés par les États  sont « fragiles » et « discutables ». Rappelons que plusieurs pays, dont le notre, ont déjà annoncé des corrections importantes dans le passé, mais aucune n’avait atteint cette ampleur. Le taux de mortalité Covid péruvien serait donc de 12 fois supérieur à la moyenne mondiale ??? et de 3 fois supérieur au reste de l’Amérique latine ???? L’annonce d’un tel bilan pour ce seul et unique pays ne fait ni sérieux, ni crédible. En effet, en année normale, toutes causes confondues, moins de 190 000 personnes décèdent au Pérou. Admettre que 180 800 personnes sont décédées de la Covid au Pérou, serait  admettre que la  mortalité pour un seul et unique pays au monde aurait quasiment doublé lors des 12 derniers mois.

Sachant que nous ne sommes pas le 1er avril, seul un abus de pisco (alcool péruvien) ou une erreur de zéro, par les fonctionnaires chargés des déclarations du nombre de décès peuvent expliquer une annonce aussi « abracadabrantesque ».

Ceci mis à part, après avoir plafonné dans la semaine du 24 avril au 1er mai, les nombres hebdomadaires de contamination et de décès ne cessent de baisser depuis plus d’un mois au niveau planétaire.

Cette évolution est cependant très contrastée d’un pays à l’autre. La situation s’améliore nettement en Europe et en Amérique septentrionale qui vont entrer en période estivale. En Inde, le pic épidémique a été franchi il a trois semaine et la totalité des indicateurs s’améliorent désormais très rapidement. Le nombre hebdomadaire de décès en Inde a baissé de 19% par rapport à la semaine précédente. Cette baisse devrait s’accélérer encore dans les jours prochains. Notons que c’est le traitement précoce et massif à l’ivermectine et non la vaccination qui est à l’origine cette évolution spectaculaire, puisque moins de 2% de la population indienne a reçu, à ce jour, ses deux doses requises.

En dépit d’une vaccination à marche forcée et très avancée (au Chili, par exemple), la situation de l’Amérique latine, dont de nombreux pays vont entrer en hiver austral, se détériore. Le caractère saisonnier de la maladie semble bien l’emporter sur l’immunité vaccinale présumée. L’Amérique latine devrait redevenir très prochainement l’épicentre principal de l’épidémie, comme l’année dernière à la même époque.

La situation de l’Afrique, non ou peu vaccinée, reste plutôt bonne et stable, à l’exception de l’Afrique du Sud, qui vaccine pourtant plus que les autres, mais qui est sujette à un accès de fièvre (+ 20% de testés positifs en 1 sem).

Sur le plan de la vaccination, on observe clairement que les campagnes vaccinales massives n’ont pas les résultats escomptés pour mettre un terme à l’épidémie. Malgré le taux de vaccination et l’arrivée de l’été, la contamination hebdomadaire repart en forte hausse au Royaume Uni (+40% en 1 sem). Au Chili, vacciné à 55% et qui va entrer en période hivernale, le nombre de tests positifs à la Covid augmente de 10% et celui des décès de 20% en une semaine. Par ailleurs, après plusieurs mois d’observation (5 à 6 mois selon les pays), il s’avère que les nombres d’effets secondaires post-vaccinaux graves et de décès observés, sont sous-déclarés, peu relayés dans les médias et très supérieurs à ce qu’on attendait. Dans ces conditions, il reste impossible d’établir une balance bénéfice-risque fiable des vaccins expérimentaux, notamment pour les moins de 50 ans dont les taux de mortalité Covid sont dérisoires. Ces faits ne peuvent qu’interpeller un analyste attentif.

Sur la mise en place d’un pass sanitaire, l’Union européenne agit clairement à contre courant du reste de la communauté « occidentale » et des préconisations de l’OMS.

Alors qu’il avait mis en place un passeport « vert » sanitaire au début du mois d’avril, le gouvernement de l’État hébreu, considéré comme un modèle par ses admirateurs « sous influences », a déjà abrogé ce passeport et toutes les mesures « liberticides » à compter du 1er juin.

Dans ces conditions, il y a fort à parier que le pass sanitaire européen n’aura pas une durée de vie très longue, si toutefois il parvient à être mis en place et à être accepté par la population.

À cet égard, le lecteur écoutera avec intérêt le lien suivante qui montre clairement le décalage qui se creuse entre l’Union européenne et les deux pays évoqués ci-dessus (USA, Israël) tant dans la gestion de la crise sanitaire que dans les narratifs construits et diffusés par les politiques et les médias. Ne pas oublier d’activer le son (en bas, à gauche).

S’agissant de la mortalité, une baisse est observée depuis le 30 avril. Elle concerne tous les continents.

À noter que l’arrivée de la vaccination n’a pas changé grand-chose, à ce jour. Aujourd’hui, moins de  8% seulement des habitants de la planète seraient vaccinés. Nous y reviendrons plus loin.

Quelle est l’attitude des populations vis à vis des vaccins expérimentaux ?

On a vu qu’en Israël, malgré la méthode forte utilisée par Netanyahu, et faisant des non vaccinés des citoyens de seconde classe, 37% de la population semblait toujours s’opposer, encore et toujours, à l’injection vaccinale. On a, vu, dans un précédent bulletin que Netanyahu avait payé, électoralement, ses méthodes « totalitaires », en perdant 15% de son électorat et des représentants de son parti à la Knesset.

Le sondage anglo-saxon YouGov réactualisé au 11 mai 2021 et portant sur les tranches de population non encore vaccinées pour tenter de connaître ceux qui se feraient vacciner la semaine prochaine si un vaccin était disponible pour eux est consultable ci après.

L’État d’Israël a été retiré de cette liste parce que la campagne vaccinale s’est arrêtée en se heurtant au mur des 37% d’irréductibles vaccino-prudents ou vaccino-phobes. À noter que les sondages pré-vaccinaux, probablement « bidouillés », ne prévoyaient que 25% de vaccino-sceptiques.

Avec l’indication qui précède, et sur les bases actuelles données par les sondages YouGov et par le point de situation vaccinal du 21 mai 2021, la proportion d’irréductibles gaulois refusant l’injection d’un vaccin expérimental devrait être proche, voire supérieure à 50%. Au rythme actuel de vaccination, il est peu probable que 25% de la population française aient reçu deux injections vaccinales fin juin. La mise en place d’un pass sanitaire en juin posera donc de gros problèmes sauf à admettre qu’un simple test puisse remplacer le vaccin.

Sondage sur la volonté des populations de se faire vacciner la semaine prochaine si une dose était disponible pour eux. (L’institut de sondage est celui qui sous estimait les vaccino-prudents en Israël…)

Pour conclure cet avant propos : deux vidéos pour ceux qui souhaitent approfondir :

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Point de situation du Samedi 5 juin 2021 0h00 GMT

Depuis le début de l’épidémie :

220 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 173,3 millions de cas déclarés.

3,73 millions de décès ; 156 millions de guérisons ;13,3 millions de cas « actifs » dont 88 172 en état critique.

35 pays ont déclaré plus de 13 400 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 91% des décès avec, dans l’ordre des pertes : (USA, Brésil, Inde, Mexique, Pérou, Royaume Uni, Italie, Russie, France, Colombie, Allemagne, Iran, Espagne, Argentine, Pologne,  Afrique du Sud, Indonésie, Ukraine, Turquie, Roumanie, République Tchèque, Hongrie, Chili, Canada, Belgique, Philippines, Pakistan, Équateur, Bulgarie, Pays Bas, Portugal, Irak, Égypte, Bolivie, Suède).

À l’échelle de la planète, la mortalité liée à la pandémie atteint désormais une moyenne quotidienne sur les derniers 7 jours de 10 050 décès/jour (en baisse de 11%).

Si l’on s’en tient à l’évolution des quatre indicateurs (contamination, cas actifs, cas critiques et décès déclarées), la situation s’améliore nettement dans le monde,  à l’exception de la partie Sud de Amérique latine.

À la lecture du tableau qui suit, on réalise à quel point la mortalité reste très faible en Océanie et en Afrique, plus élevée mais en baisse sensible en  Amérique septentrionale et en Europe ; et plus élevée encore en Amérique latine (Brésil, Argentine, Colombie) et à quel point elle baisse en Asie (Inde, Iran, Turquie), qui reste l’épicentre de l’épidémie, mais devrait passer le relais à l’Amérique latine qui entrera en hiver austral dans les prochaines semaines.

Bilan au 5 juin 2021 0h00 GMT du nombre de cas et de décès par grande région du monde :

Les bilans les plus lourds de la journée d’hier ont été ceux de l’Inde, du Brésil, de l’Argentine et de la Colombie. Ces quatre pays ont déclaré, à eux seuls 55% des nouveaux décès de la planète.

L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent une part des pertes mondiales de 22,5% alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent plus de 77,5% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. La part de l’Amérique latine va désormais augmenter, celles l’Asie, de l’Amérique septentrionale, de l’Europe, de l’Afrique, et de l’Océanie vont donc se réduire.

Pour relativiser encore et toujours cette crise sanitaire, voici la comparaison avec les  épidémies du siècle dernier :

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Situation par continents, sous continents, et pays les plus affectés

1 – L’Asie

Les taux de mortalité restent élevés mais s’inscrivent en forte baisse en Asie de l’Ouest, épicentre de l’épidémie, et surtout en Inde et au Népal où les traitements précoces (ivermectine et hydroxichloroquine) sont massivement appliqués et font merveille.

L’Asie de l’Est et du Sud-Est (Chine, Japon, Vietnam, les deux Corées, Taïwan, Philippines, Indonésie, Laos, Cambodge, Malaisie, Birmanie …) reste toujours très peu touchée par la pandémie.

Depuis le début de l’épidémie, l’Indonésie, pays le plus touché d’Asie de l’Est enregistre un taux de mortalité dérisoire de 0,186 décès/1 000 h. Taïwan, pays le moins touché et qui n’a jamais adopté de confinement national, déclare un taux de mortalité de 0,008 décès pour mille h (187 décès de la Covid pour 24 millions d’h). Le Japon, quant à lui, déclare 13 364 décès pour 126 millions d’h soit 0,106 décès /mille h.

C’est donc l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins du Moyen-Orient) qui a enregistré l’essentiel  des pertes en Asie. La contamination diminue très fortement en Inde (-32% en 1 sem), suivie par la baisse du nombre des décès (-19%). Ces pertes restent très limitées si on les rapporte au nombre d’habitants. Malgré les exagérations médiatiques délirantes des occidentaux sur la situation en Inde, celle ci y a été beaucoup moins sérieuse qu’en Europe en taux de mortalité par million d’habitants. S’agissant de l’Iran, ce pays est toujours un pays sous sanctions économiques « maximales » de la part des USA (au profit d’Israël) et enregistre le 4ème taux de mortalité le plus élevé d’Asie (0,951 décès/millier d’h), derrière l’Arménie qui a cumulé la guerre et la Covid, la Géorgie et le Liban, et juste devant la Jordanie, puis Israël (0,688 décès/mh). Ces taux de mortalité asiatiques, y compris celui de l’Inde aujourd’hui, restent très inférieurs aux taux des continents américains et de l’Europe de l’Ouest.

Tableau présentant la situation du 5 juin des 17 pays d’Asie ayant dépassé les 4 500 décès (93,4% des pertes en Asie)

2 – L’Amérique latine

Avec près de 1,175 millions de décès déclarés, l’Amérique  latine est devenue la région du monde la plus affectée par l’épidémie. Avec un hiver austral à venir, vaccin ou pas, elle risque fort de voir sa situation se détériorer plus encore.

En Amérique latine, les pertes humaines hebdomadaires remontent déjà à près de 26 000 décès, principalement en raison du lourd bilan brésilien qui compte encore presque la moitié des pertes « latinos » la semaine passée. Les décès se concentrent dans douze états qui déclarent plus de 98% des décès et plus de 3 800 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore relativement épargnés par l’épidémie.

Le nombre des décès hebdomadaire reste élevé, particulièrement au Brésil où il s’inscrit en baisse à 1 685 décès/jour (moyenne des 7 derniers jours). Mais la contamination est repartie à la hausse (+8%)

Au Mexique, la contamination (+35%) et le nombre hebdomadaire de décès (+39%) repartent à la hausse sur les 7 derniers jours. Les situations de l’Argentine, de la Colombie et du Pérou se détériorent

Tableau présentant la situation du 5 juin des treize pays d’Amérique latine ayant dépassé les 4 500 décès (92% des pertes)

3 – L’Europe

La situation s’améliore très nettement en Europe qui marche vers l’été : moins de « positifs » (-13% en 1 semaine), de décès (-18% en 1 semaine) et de cas critiques que la semaine dernière.

Seule la Russie a enregistré encore plus de 1 000 décès la semaine dernière.

Malgré le vaccin, la situation du Royaume Uni se détériore à nouveau : (+40% de positifs en 1 semaine qui se traduiront probablement par une hausse des décès dans les semaines à venir).

Cela illustre parfaitement la récente déclaration de Boris Johnson disant que le virus et ses variants ne disparaîtraient probablement pas avec la vaccination et qu’il fallait se préparer à « vivre avec », comme on vit avec la grippe, en recherchant notamment des traitement précoces pour l’automne prochain.

Le bilan total des pertes Covid du Royaume Uni (127 823 décès « déclarés ») devrait  tout de même rester le plus élevé d’Europe devant celui de l’Italie. La vaccination de masse a débuté au début de décembre et 59% de la population aurait reçu une première injection en six mois ; 39,5% auraient reçu la 2ème.

Les manifestations anti pass sanitaire se multiplient au Royaume Uni : francais.rt.com/marche-pour-liberte-manifestation-ampleur-londres-restrictions-sanitaires. Compte tenu de son abandon par les USA et Israël et de l’opposition de l’OMS, le pass sanitaire aura du mal à survivre longtemps au Royaume Uni, s’il est mis en place.

La situation de l’Italie s’améliore très nettement : les nombres de nouveaux cas (- 31%) et des décès (-44%) sur 7 jours, s’effondrent. Les bonnes statistiques préparent la saison touristique à venir… Mais la mise en place du pass sanitaire réduira forcément la circulation des personnes dans l’espace intra-européen, ce qui se fera au détriment des pays du Sud de l’UE, grands bénéficiaires des saisons estivales. La saison touristique pourrait donc être moins bonne que prévue pour l’Italie.

La situation de la France s’améliore. Le nombre de contamination s’inscrit en baisse depuis le 6avril. Il a diminué de 17% en une semaine. Le nombre de cas critiques est retombé sous la barre des 2570. Le nombre hebdomadaire de décès a baissé de 27% en 1 semaine.

À ce jour, 17,4% des français auraient reçu leurs deux doses de vaccin (en 5 mois de campagne …)

Courbe de contamination en France (en bleu, moyenne sur les 7 derniers jours)

Pour le nombre des décès, la France devrait franchir le cap des 112 000 avant fin juin.

France : courbe des décès quotidiens (en barre grise) et moyenne quotidienne sur 7 jours (en orange)

Le taux de mortalité Covid français reste, à ce jour, près de 4 fois supérieur à la moyenne mondiale avec 1,68 décès pour mille habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 0,48 pour mille. Pour le nombre des décès, la France reste à la quatrième place  européenne (sur 48 pays ou territoires) derrière le Royaume Uni, l’Italie et  la Russie.

Observation factuelle : Le 4 juin 2020, il y a un an jour pour jour, la France se remettait beaucoup plus vite d’une première vague épidémique plus violente que toutes les suivantes, sans vaccin. Elle ne comptait alors que 58 décès/jour (moyenne sur 7 jours). Le 4 juin 2021, malgré plus de 27 millions de doses de vaccins déjà injectées, la France se remet beaucoup plus lentement d’une vague moins « haute », puisqu’elle compte encore aujourd’hui 92 décès/jour (moyenne sur 7 jours).

La situation de l’Espagne, pays latin non confiné, s’améliore aussi sensiblement. La contamination s’inscrit désormais en baisse de 5% sur 7 jour, le nombre des décès baisse de 26% en 1 semaine).

La situation de l’Allemagne s’améliore elle aussi : La contamination reste élevée, mais baisse de 26% en 1 semaine, le nombre des cas critiques et des décès (- 4%) sont en baisse. L’Allemagne n’a vacciné d’une première dose, à ce jour, que 39,2% de sa population, 13% ont reçu les deux doses.

Avec un taux de mortalité de 2,15 décès par millier d’habitant, la Belgique est désormais précédée par la Hongrie (3,09 décès/1 000h), la République Tchèque (2,81 décès/1 000h), suivie de la Macédoine (2,61), de la Bulgarie (2,58), et de la Slovaquie (2,27 décès/1 000h). La Belgique, siège des institutions européennes, pays de brassage et de passage, restera toutefois un pays « cluster ».

En Russie, la contamination a été divisée par plus de trois depuis le pic du 26 décembre. La contamination est en légère hausse de 6% sur 1 semaine ainsi que la mortalité +1%.

4 – L’Amérique septentrionale

La contamination est en nette baisse aux USA (-33% en 1 sem) qui enregistrent aussi une baisse continue et sensible des cas critiques (division par deux) et des décès  (–28% en 1 semaine). 50,6% des citoyens US ont reçu une première dose de vaccin, 40,9% de la population ont reçu les deux.

USA : courbe de contamination

L’épidémie restera agressive aux USA pour quelques semaines encore. Le nombre des décès. devrait passer le cap des 620 000 avant fin juin (135 fois les pertes déclarées par la Chine).

Au Canada, la contamination (-31% en 1 sem) et le nombre des décès (-22% en 1 sem) sont en baisse rapide. Le taux de mortalité Covid déclaré par les canadiens (0,675/1 000h) reste inférieur de plus de moitié à celui de l’Europe (1,44/1 000h) et de près des deux tiers à celui des USA (1,84/1 000 h).

5 – L’Afrique

Elle se porte toujours bien (comparée au reste du monde) :

La mortalité liée au Covid y reste dérisoire et s’est stabilisée. Tous les voyants restent au vert. L’Afrique demeure, avec l’Océanie, le continent le moins touché par l’épidémie. La contamination en Afrique du Sud, qui marche vers l’hiver austral, est cependant en hausse sensible (+20% en 1 sem).

Avec l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Éthiopie, la Libye, et le Kenya, seuls autres pays d’Afrique à dépasser les  3 130 décès déclarés, elle regroupe 82% des décès africains de la Covid.

6 – L’Océanie

La Covid-19 y est devenue une maladie rare. Ce continent a été et reste encore très largement épargné. Sur 42 millions d’habitants, il a déclaré, à ce jour, 69 077 cas dont 66 598 auraient déjà été guéris et 1 252 sont décédés. Il reste 1 277 cas « actifs » (dont 95 en territoires français d’outre mer, et 4 cas sérieux ou critiques (dont 1 en territoires Français d’outre mer). Le continent océanien a déclaré 0 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid de 0,03 décès pour mille habitants depuis le début de l’épidémie reste dérisoire (France : 1,682), et très inférieur au nombre de décès liés à la circulation routière sur le continent océanien.

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Nombre de décès pour 1 000 habitants des 35 pays de la planète qui ont enregistré plus de 13 300 décès.

La moyenne mondiale  étant de 0,478 décès pour 1 000 habitants, 999,52 personnes sur 1 000 ont donc survécu à la Covid-19

Commentaires sur le tableau ci dessus :

1 – Douze pays de l’OTAN,  dont les puissances majeures, se situent dans les 17 premières places de ce triste classement, les autres membres de l’OTAN ne sont d’ailleurs pas très loin : Grande fragilité des populations âgées et en surpoids ? Faillite des systèmes de santé ? Ou incompétence des gouvernances ? Quelles que soient les réponses à ces questions, elles n’augurent rien de bon en cas de conflit majeur impliquant tout ou partie de l’OTAN … contre un adversaire potentiel eurasiatique (Chine, Russie, Iran) …

2 – Les donneurs de leçons anglo-saxons (USA, UK) et, à un moindre degré, l’Allemagne et la France, pays qui tiennent encore le haut du pavé dans les institutions internationales (OMS, ONU, FMI, Banque mondiale, UE, OTAN), sont désormais assez mal placés pour prodiguer leurs conseils, avec condescendance, au reste du monde, et pour ramener leur « science » à tout propos. Les pays du tiers monde ont observé avec intérêt la gestion « à l’occidentale » de la crise sanitaire. Ils sauront, au fil du temps, se rallier aux partenaires les plus fiables du moment… accélérant ainsi le déclin en cours de ceux qui ont failli.

3 – Quant à l’Inde qui fait encore la une de l’actualité Covid en ce moment, force est de reconnaître que, rapportées à sa population,  son taux de mortalité déclaré depuis le début de l’épidémie reste encore près de 7 fois inférieur à celui de notre pays. L’Inde est un pays qui a fait le choix des traitement précoces efficaces et peu onéreux (ivermectine, chloroquine, azytromycine), choix que les pays occidentaux ont refusé de faire pour privilégier un vaccin qui est encore loin d’avoir fait ses preuves.

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Un tableau présente ci-après les bilans du 5 juin 2021 0h00 GMT des 70 pays ayant déclaré plus de 3 510 décès (98% des pertes)

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Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie le 5 juin 2021 0h00 GMT

Rappel : taux de mortalité Covid mondial : 0,478 décès/mille h et européen : 1,44 décès/millier d’ h

Nombre de décès Covid déclarés par millier d’habitants et depuis février 2020, des 33 pays européens de plus de 1,5 million d’habitants affectés par l’épidémie (au 5 juin 2021 0h00 GMT)

Commentaires sur les deux tableaux ci dessus :

1 – Les pays du Nord et de l’Est de l’Europe (pacte de Visegrad excepté) ont  beaucoup mieux géré cette épidémie que les pays de l’UE de l’Ouest et du Sud.

2 – Sans confinements ni mesures répressives, la Suède a fait mieux que de nombreux grands (et moins grands) pays européens, alors même que sa population, non confinée et plus âgée que la notre, a été l’une des plus « contaminée » au monde : 10,61% de la population suédoise ont été testés positifs contre 8,71% en France, 7,00% en Italie, 6,60% au Royaume Uni … Il y a eu manifestement, en Suède, une prise en charge et des traitements précoces des patients, meilleurs que dans d’autres pays … Les faits ont montré que les « experts » qui prévoyaient 96 000 décès en Suède pour la fin d’avril 2020 se trompaient très lourdement ; et que les médias et les politiques qui relayaient bêtement les délires des « experts », jusqu’à prophétiser, pour certains, 400 000 décès pour la France à l’automne 2020 se trompaient aussi… Aucun d’entre eux n’a jamais reconnu ses erreurs…

3 – Le classement de la Suède pour le nombre de décès par million d’habitants s’améliore avec le temps. L’Arménie et le Panama, par exemple, viennent de la dépasser, d’autres pourraient le faire bientôt. Si l’on en croit sa courbe de décès, la Suède se sort d’affaire progressivement et surtout, avant beaucoup d’autres pays européens … et avec beaucoup moins de casse …

4 – Quant à la Biélorussie, non confinée, qui recevait des exhortations de l’OMS, des pressions du FMI, des conseils de confinement du président français, grand spécialiste de la chose, et des torrents de critiques des politiques et des médias mainstream occidentaux qui voulaient « ramener leur science » et voir ce pays singer les décisions débiles de leurs gouvernances dans la gestion de la crise sanitaire, il s’en sort avec un taux de mortalité de 5 à 7 fois inférieur à celui des donneurs de leçons : l’un des meilleurs d’Europe. Il est vrai que ce pays n’a pas été une destination touristique très prisée des occidentaux, principaux porteurs et vecteurs d’infection et de chaos sur la planète, aujourd’hui comme hier …

Dominique Delawarde          

Source : Reseau International

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