Côte-d’Or : cinq brigades de gendarmerie pourraient fermer

Le nombre de casernes de gendarmerie en Côte-d’Or pourrait être réduit d’ici l’automne 2015. Les gendarmes concernés seront redéployés sur le territoire. Cette mesure a pour ambition d’offrir un service public plus performant.

La brigade de gendarmerie de Baigneux-les-Juifs pourrait disparaître à l'automne 2015. © Maryline Barate© Maryline Barate La brigade de gendarmerie de Baigneux-les-Juifs pourrait disparaître à l’automne 2015.

Actuellement, un audit technique et une consultation des élus des communes de Liernais, Laignes, Baigneux-les-Juifs, Grancey-le-Château-Neuvelle et Fontaine-Française sont en cours. Toutes possèdent une petite unité de gendarmerie qui pourrait fermer ses portes au terme de la procédure. Au total, vingt-deux gendarmes sont concernés par cette opération. En cas de disparition de leur brigade, ils seraient redéployés dans d’autres gendarmeries.

La carte des 36 brigades de gendarmerie en Côte-d’Or :
En rouge, les brigades de Liernais, Laignes, Baigneux-les-Juifs, Grancey-le-Château-Neuvelle et Fontaine-Française qui pourraient disparaître à l’automne 2015.

Les unités concernées ont été sélectionnées en fonction de la faiblesse de leurs effectifs et de leurs activités. Dans ces brigades, quatre ou cinq hommes interviennent chaque année sur 20 à 40 atteintes aux biens et sur six cambriolages au plus.

La gendarmerie préfère employer le terme de « dissolution » des brigades plutôt que de « fermeture » puisqu’il n’y a pas de perte sèche d’effectif.

Toujours selon la gendarmerie, l’objectif n’est pas de faire des économies, mais plutôt d’améliorer les performances. D’après le général Favier, commandant de la région Bourgogne, la concentration des moyens permet d’offrir un service plus efficace.

Désertification du service public ?

Du côté des élus c’est l’inquiétude qui règne. Ils craignent que les campagnes soient encore une fois délaissées par le service public. Ils se questionnent également sur l’évolution de la délinquance : va-t-elle augmenter s’il n’y a plus de représentants de l’ordre sur place ? Du côté de la gendarmerie, on assure que les craintes ne sont pas fondées.

En outre, en cas de fermeture de leurs unités, les communes de Liernais, Laignes, Baigneux-les-Juifs, Grancey-le-Château-Neuvelle et Fontaine-Française pourront tout de même bénéficier d’une permanence de gendarmerie. Elles seront assurées au sein de locaux prêtés par les mairies ou dans les bureaux de poste.

Le projet de fermeture de petites unités est un mouvement d’ampleur national. D’autres brigades seraient concernées dans le reste de la Bourgogne, mais le général Favier a préféré rester discret à ce propos.

Source : FR3 Bourgogne

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