COMMUNIQUE du capitaine de gendarmerie (ER) Gérard GAUTIER, ancien chef du GIR de MAYOTTE

A la suite de nos différents articles concernant la mise en cause du GIR de Mayotte dans une affaire d’homicide involontaire et de trafic de stupéfiants  ( suivre les liens ) et de la mise en examen et l’incarcération du juge d’instruction Hakim Karki  (suivre le lien ) Profession-Gendarme reçoit un communiqué du capitaine de gendarmerie (ER) Gérard GAUTIER, ancien chef du GIR de MAYOTTE :

CNE Gérard gautier

COMMUNIQUE du capitaine de gendarmerie (ER) Gérard GAUTIER, ancien chef du GIR de MAYOTTE :

« Comme tous les citoyens, j’ai pris acte ce week-end de l’arrestation, de la mise en examen et du placement en détention du juge Hakim KARKI du TGI de MAMOUDZOU MAYOTTE pour des faits de viols. Cet homme bénéficie de la présomption d’innocence comme tous justiciables incriminés.

Je note cependant un terrible amalgame entre ce fait divers et l’affaire ROUKIA dans laquelle 3 de mes hommes et moi-même sommes à ce jour, 3 ans et demi plus tard, toujours mis en cause. Les mots de complot et de machination ont été prononcés par certains médias. Je laisse aux lecteurs le soin d’apprécier l’incohérence et l’ignominie de telles suggestions.

Je rappelle seulement le seul communiqué de presse que j’ai à ce jour diffusé :

En ce qui concerne le décès de ROUKIA SOUNDI : Le GIR de MAYOTTE n’est en rien responsable de sa mort. En effet, selon les expertises du 4 juillet 2011 et celles d’avril 2013, ROUKIA est morte d’une overdose d’HEROINE et – TRES IMPORTANT – qu’aucune trace de COCAINE n’a été découverte lors de ces investigations scientifiques. Hors, les 2 grammes de poudre» remis par l’informateur immatriculé du GIR à un policier le 2 décembre 2010 ont été testés comme de la cocaïne et non de l’héroïne. Un gramme a été utilisé pour les tests, le gramme restant a été restitué le 16 décembre 2010,  certes imprudemment et cela constitue une erreur qui a été reconnue immédiatement par le policier concerné et confirmée lors de sa garde à vue diligentée par les services inspection IGGN et IGPN le 14 mai 2011 à MAYOTTE. Les versions des deux informateurs mis en examen, qui mettent en cause des personnels du GIR dans le décès de ROUKIA SOUNDI ne reposent ainsi sur aucune base factuelle sérieuse. »

Je fais confiance à la justice pour que le cours de cette instruction trouve enfin la sérénité et finisse par établir la vérité.

Je remercie par ailleurs toutes les personnes qui se sont manifestées pour apporter un soutien moral à ma famille dans cette terrible épreuve. »

Dernière minute : En fin un article équilibré, suivre ce LIEN

Dernières nouvelles : Le juge Akim Karki est suspendu de ses fonctions. (suivre ce lien)

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