Châteaubriant : 26e condamnation pour le cambrioleur qui a insulté les gendarmes

Un habitant de Petit-Auverné (Loire-Atlantique) a été condamné – pour la 26e fois – vendredi 5 juillet 2019, après avoir cambriolé une maison et insulté des gendarmes.

controle-gendarmerie-2-854x480Le cambrioleur a insulté les gendarmes lors de son interpellation et a craché au visage de l’un d’eux. (©DR)

Un habitant de Petit-Auverné (Loire-Atlantique) a été condamné vendredi 5 juillet 2019, en comparution immédiate, à quatre mois de prison ferme, devant le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique).

Il a commis un cambriolage mercredi 3 juillet 2019 à Châteaubriant (Loire-Atlantique), puis a craché au visage d’un des gendarmes qui l’avaient interpellé.

L’homme, qui a aussi écopé de quatre autres mois de prison avec sursis, n’a pas été incarcéré immédiatement après l’audience. C’est un juge d’application des peines (JAP) qui décidera des modalités d’exécution de sa peine de prison ferme (bracelet électronique, centre de semi-liberté, jours-amende, travail d’intérêt général…).

Interpellé ivre juste après son cambriolage

Le prévenu devra aussi se plier à une mise à l’épreuve de deux ans, qui l’obligera à suivre des soins, à rechercher activement du travail et à indemniser les parties civiles. Il devra en effet 400 € à un premier gendarme et 200 € au second. La victime de son cambriolage, quant à elle, sera fixée sur le montant de ses dommages et intérêts le 6 mars 2020.

Cet homme de 30 ans avait été interpellé rue César-Franck juste après son cambriolage. Accompagné de son amie et de son fils de 10 ans, il revenait chercher sa voiture, dans laquelle il avait chargé son butin… Alors qu’il avait 1,06 g d’alcool par litre de sang. Il était en effet reparti des lieux du vol avec la Peugeot 107 de la victime.

Déjà 25 condamnations au casier judiciaire

Cet auto-entrepreneur spécialisé dans l’élevage de chiens s’en était alors vertement pris aux gendarmes, en les insultant à plusieurs reprises, avant de cracher au visage de l’un d’eux. Un des militaires a tenu à témoigner.

C’est la première fois que cela m’arrive en 23 ans de carrière.

« J’avais bu du rhum, ça m’avait retourné la tête : d’habitude, je ne bois que de la bière », a tenté d’expliquer le prévenu, à l’audience. L’homme était déjà très connu de la justice : il avait 25 inscriptions sur son casier judiciaire.

Les gendarmes avaient en fait été alertés par une voisine de la victime du cambriolage, intriguée de le voir entrer « de façon assurée » par une porte arrière puis d’embarquer dans sa voiture son butin « de façon brusque ». Son départ « en trombe », au point de faire crisser ses pneus sur les gravillons et de briser le pare-brise de sa propre voiture, avait fini de la convaincre. Les gendarmes l’avaient facilement retrouvé : il s’était garé devant une caméra de la police municipale…

La victime avait retrouvée sa maison saccagée

La victime du cambriolage, elle, avait retrouvé sa maison littéralement « saccagée » – selon les termes de la procureure de la République. « C’était du grand n’importe quoi, mais du n’importe quoi dangereux », avait résumé la magistrate. « Il marchait sur la tête, ce jour-là », convient son avocat, Me Franck-Olivier Ardouin.

Généralement, quand on veut cambrioler quelqu’un, on ne fait pas un tel vacarme… Il ne lui manquait plus qu’à klaxonner pour signaler sa présence !

Et il ne pourra pas reprendre le volant dans l’immédiat : son permis de conduire a été suspendu pour six mois par la même occasion.

Source : Actu.fr

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