Charente-Maritime : une femme gendarme tire sur son compagnon, lui aussi gendarme

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La victime, gendarme à Rochefort, âgé d’une quarantaine d’années, est très grièvement blessée
DENIS CHARLET AFp Illustration

Le drame est survenu à Ciré d’Aunis. Elle a été mise en examen pour tentative de meurtre. La victime est entre la vie et la mort

Le procureur de la République de La Rochelle Laurent Zuchowicz, a confirmé mardi soir la tentative de meurtre d’une femme gendarme à l’encontre de son compagnon lui aussi militaire. Le drame est survenu dans la nuit du 8 au 9 novembre, au domicile de l’homme, situé à Ciré-d’Aunis, une commune de 1 300 habitants du nord-ouest du département.

Une affaire sensible et traitée avec discrétion du fait de la profession des deux protagonistes qui a provoqué très rapidement le déplacement in situ de l’inspection générale de la gendarmerie nationale. La victime, gendarme à Rochefort, âgé d’une quarantaine d’années, est très grièvement blessée car touché par cinq des huit balles que sa compagne a tirées avec son arme de service. C’est elle qui a appelé les secours.

Dans un premier temps transporté au centre hospitalier de Rochefort, il a été ensuite héliporté au centre hospitalier universitaire de Poitiers. « Ce gendarme est toujours entre la vie et la mort », souligne le procureur de la République.

Pas de légitime défense

L’auteure des coups de feu, sous-officier de la gendarmerie en région parisienne, elle aussi âgée d’une quarantaine d’années, a été interpellée sur les lieux et placée en garde à vue. À la suite de l’ouverture d’une information judiciaire, cette femme a été mise en examen pour tentative de meurtre. Le juge des libertés et de la détention de La Rochelle a ordonné son placement en détention provisoire au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan.

Ce drame découlerait d’une mésentente au sein du couple, en crise depuis quatre ans, ce qui n’empêchait pas les deux militaires de se retrouver le week-end.

Concernant les circonstances, outre l’acharnement de la tireuse, les premiers éléments de l’enquête établissent que l’homme était assis devant la télévision. « Il n’y a pas de problématique de légitime défense », indique le procureur Laurent Zuchowicz. D’abord assistée par un avocat du barreau de La Rochelle-Rochefort, la mise en examen est maintenant défendue par un avocat de la région parisienne.

Source : Sud-Ouest

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