Camille, gendarme réserviste, veut travailler « au plus proche des gens »
Camille Journaux est étudiante en master « police et sécurité intérieure » à Pau.
Depuis ses 18 ans, Camille est gendarme réserviste à la brigade de Pau, qui couvre tout le département des Pyrénées-Atlantiques. A tout moment, soixante-cinq jours par an minimum, elle peut être appelée pour renforcer les effectifs des brigades du département. Les missions sont variées, et c’est ce qu’elle apprécie. Aujourd’hui brigadier-chef, Camille a dû suivre une formation d’un mois dans un centre militaire pendant les vacances scolaires.
Au sein du master « police et sécurité intérieure » de Pau, où elle étudie, ils sont quatre à être réservistes, payés entre 50 et 150 euros la journée, suivant leur grade. De l’aide pendant les périodes estivales aux missions anticambriolage, Camille travaille aux côtés des actifs de la brigade. Armée, elle mène de vraies missions durant parfois plusieurs jours.
Poneys évadés
Le danger n’est pas loin, même quand il s’agit d’aller récupérer dix pottoks (une race de poneys) évadés de leur champ en pleine nuit à Mouguerre, à quelques mètres à peine de la sortie de l’autoroute A64 en direction de Bayonne… Huit gendarmes, dont Camille la réserviste, et les deux propriétaires ont réussi leur mission à la levée du jour, mais n’ont pas pu empêcher deux chevaux de mourir, percutés par des voitures.
Ce travail « au plus proche des gens » est « une vocation » pour la jeune fille. Elle passera, à la fin de son master 1, le concours d’officier de police et de sous-officier de la gendarmerie. Pour accéder à la réserve de la gendarmerie, il faut être de nationalité française, être âgé d’au moins 17 ans, avoir un casier judiciaire vierge et obtenir le diplôme de gendarme adjoint de réserve à l’issue d’une préparation militaire en gendarmerie.
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