CALAISIS Opération prévention de la gendarmerie à Guînes et Audruicq

Les gendarmes ont assuré un contrôle routier ce mercredi à Guînes et Audruicq.

Les gendarmes ont effectué des contrôles sur les barrages routiers de Guines ce mercredi
Les gendarmes ont effectué des contrôles sur les barrages routiers de Guines ce mercredi

Les automobilistes avaient intérêt à se montrer prudents sur les routes ce mercredi. La gendarmerie, sous la supervision du sous-préfet, Vincent Berton, et du capitaine Gossiaux, avait installé un barrage routier à Guînes. Monté entre 15h et 19h, le dispositif était composé de 7 hommes du Peloton Motorisé de Lisques (PMO) dont 5 militaires de la Communauté de Brigade (COB) de Fréthun. L’objectif ? Contrôler les automobilistes, mais aussi se montrer ostensiblement pour encourager à la prudence. Ciblant les infractions de vitesse, un opérateur était basé en amont de la zone limitée à 50km/h et prévenait une équipe d’interception. Les gendarmes ciblaient également les « conduites addictives ainsi que les fautes de comportement ». L’objectif affiché est avant tout de faire de la prévention, «on ne cherche pas à piéger les gens».

Pour Sylvain Leprêtre, lieutenant du peloton motorisé de Boulogne-sur-mer, c’est l’occasion de faire quelques rappels, à l’heure où le téléphone au volant est de plus en plus fréquent (le téléphone au volant est puni de 135€ d’amende , minorée à 90€, ainsi que d’un retrait de 3 points) : « à partir du moment où vous avez quelque chose dans la main au volant, vous êtes en infraction ». Cette sévérité assumée est due aux risques encourus selon le capitaine Gossiaux, de la compagnie de Calais : « lorsque l’on est au téléphone ce n’est pas la même chose que lorsque l’on écoute la radio, l’attention n’est pas présente, c’est ce qui fait le danger ».

Dans ce contexte, les forces de l’ordre recourent de plus en plus à la possibilité de réquisitionner les opérateurs afin de s’assurer si la personne était ou non au téléphone en cas d’accident, par exemple.

Les gendarmes en poste faisaient également souffler les conducteurs, à la recherche de conduites addictives, soit sous l’emprise d’alcool soit de stupéfiants, dont la consommation au volant est également de plus en plus visible. Le lieutenant Leprêtre est d’ailleurs directement sensibilisé à cette question puisqu’il y a été directement été confronté lors d’un accident de moto, et que l’automobiliste impliqué aurait été sous l’influence de stupéfiants. Sur ces questions, lui « ne fait pas de préventif, la personne me dit qu’elle n’a tué personne, d’accord, mais la prochaine fois elle le pourrait bien » . Le sous-préfet précise d’ailleurs, sur cette question, que ces comportements restent onéreux à révéler puisque les tests coûtent entre 3 et 4€ pour les tests salivaires et qu’une prise de sang doit ensuite être effectuée. Le délai pour les résultats est aussi plutôt long, même s’il varie selon les décisions du parquet mais également selon le taux révélé lors du test salivaire.

Et le capitaine Gossiaux de conclure : « On doit rester vigilants, on arrive en été. Il faut être présents face aux comportements à risques »

mathieu herduin

Source : Nord Littoral

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *