Ça passe ou ça casse

Ne tournons pas autour du pot : la situation financière du mensuel Néosanté s’est tellement dégradée que le n° 124 de juillet-août est peut-être son dernier numéro. Depuis le début de l’année, nous déplorons en effet une baisse sensible des réabonnements et des nouveaux abonnements à notre revue internationale de santé globale. Ce n’est pas un effondrement – la diminution avoisine seulement les 15% -, mais ce recul suffit à nous plonger dans des difficultés quasi insurmontables.
 
La cause de ce reflux ? Il y en a certainement plusieurs, dont la plus évidente est la crise économique aggravée par la guerre en Ukraine. Lorsque la récession menace et que l’inflation galope, les ménages serrent les cordons de la bourse et ont tendance à supprimer les dépenses non-essentielles. La désaffection envers notre mensuel peut aussi s’expliquer par une grande lassitude après 30 mois de Corona Circus et de covidémence : comme nous en avons beaucoup parlé et que nous restons au taquet sur ce sujet, certains préfèrent ne plus nous lire. C’est humain et compréhensible, même s’il nous semble plus important que jamais de rester mobilisés et de faire face à l’intox avec de bonnes infos.
 
Nous pâtissons également d’un phénomène plutôt réjouissant : avec la grande mascarade, l’offre d’information alternative gratuite a littéralement explosé. Les lanceurs d’alerte drainent des foules d’internautes devant leurs vidéos, les blogueurs francs-tireurs sont très suivis et les associations de lutte y vont aussi de leurs efforts de ré-information. C’est une très bonne chose que le public soit abreuvé à de nouvelles sources informatives de qualité, mais ça ne fait pas les affaires des petits médias précurseurs dépendant financièrement de leurs lecteurs. Paradoxalement, la presse écrite souffre aussi de la concurrence audiovisuelle alors que la lecture d’un article est environ cinq fois moins chronophage pour un même contenu.
 
Soumis à ces différents vents contraires, Néosanté doit en outre affronter deux bourrasques particulières. La première, c’est la censure dont j’ai été victime à plusieurs reprises sur Facebook : mes publications sur ce réseau social profitaient à la notoriété du journal et les blocages répétés de ma page ont complètement asséché ce vivier de potentiels abonnés. La deuxième rafale qui pose problème, c’est que notre lectorat compte de nombreux soignants français (médecins, infirmières, paramédicaux…) non-vaccinés et que ceux-ci ont basculé dans la précarité depuis que le satrape élyséen les a « suspendus » sans aucun revenu. Quand ils nous font part de leur indigence, nous offrons systématiquement un abonnement solidaire à ces héros de la résistance, mais cela ajoute encore un peu de creux dans nos finances.Si nous trépassons, ce sera en partie par la faute de ce satané (satanique ?) Macron et de la guerre impitoyable qu’il mène au peuple de France pour le compte de ses commanditaires mondialistes.
 
Il est donc moins une pour notre frêle esquif. Si la barre n’est pas redressée avant fin juillet, il file droit vers les rochers et ce sera le naufrage. Ce n’est pas un drame car depuis plus d’un un an, la voilure a été réduite au maximum et je suis seul à bord de ma coquille de noix. Il n’y aura pas de salariés à licencier et les collaborateurs extérieurs trouveront facilement d’autres éditeurs pour monnayer leur talent. Je m’engage à les « recaser » et il n’y aura que moi qui devrai chercher un nouvel emploi. À moins que Néosanté soit miraculeusement sauvé de la noyade ?
 
 
Si vous voulez nous éviter de sombrer, il y a plusieurs solutions possibles :vous réabonner si le moment est venu ou vous abonner si vous ne l’êtes pas encore, offrir un abonnement-cadeau à ceux que vous aimez, participer au système d’abonnement solidaire ou encore nous signifier votre soutien par une contribution volontaire. Toutes ces possibilités sont en colonne de gauche des catégories dans la boutique du site.  Une autre manière de nous lancer une bouée de sauvetage, c’est d’acheter les livres que nous avons édités ou que nous diffusons. Vous les trouverez dans la catégorie « Nos livres » (version papier) ou « Nos livres-version numérique » de la boutique. J’ai fait le calcul que si 10% des abonnés actuels offraient un abonnement-cadeau, nous serions remis à flot pour au moins un an. J’ai calculé aussi que si seulement 1% des abonnés à la newsletter gratuite souscrivaient un abonnement au mensuel, la pérennité de ce dernier serait garantie pour une décennie !  
 
 
Bref, il est permis de rêver que « ça passe » même si le réalisme nous fait craindre que « ça casse ». En fonction de vos réactions, je déciderai avant fin juillet si c’est encore possible de continuer. Et si ça ne l’est pas, je vous adresserai mi-août une infolettre spéciale vous expliquant la suite des événements. Car il va de soi que j’aurai à cœur d’indemniser tous les abonnés actuels et ceux qui auront réagi à ce message de détresse. Je ne vais pas disparaître dans la nature et laisser en plan celles et ceux qui auront répondu à notre S.O.S. De toute façon et même si je dois me trouver un nouveau gagne-pain, je n’envisage pas de ranger ma plume. Je compte bien garder le contact en conservant mon billet Néosanté Hebdo. Serai-je toujours à la barre du mensuel sauvé des eaux ? Ça, je n’en sais fichtre rien car tout va dépendre des réactions à cet « appel du 30 juin ». C’est maintenant à vous de jouer….
Yves RASIR
PS : Comme si ça ne suffisait pas, la boutique de notre site manifeste des signes de vétusté et le payement en ligne est parfois malaisé. En général, il suffit de relancer l’ordinateur et/ou de surfer avec un autre navigateur pour débloquer les choses, mais il se peut que le problème persiste. À toute fin utile, je rappelle aux Français et aux Canadiens qu’ils peuvent aussi nous envoyer un chèque, aux titulaires d’un compte Paypal qu’ils peuvent procéder à un payement direct à l’adresse info@neosante.eu, et à tout le monde que le virement bancaire est la formule la plus intéressante pour un bénéficiaire. Notre IBAN : BE31 7310 1547 9555.
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Note de la rédaction de Profession-Gendarme :

Profession-Gendarme reprend et partage avec vous de nombreux articles de Yves Rasir, rédacteur de NéoSanté. Nous espérons que son appel sera entendu par nombre de nos lecteurs.

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