Bayonne : six mois ferme pour une histoire de pull-over

Après avoir passé la nuit de Noël ensemble, l’amitié de deux comparses est partie en quenouille

Bayonne : six mois ferme pour une histoire de pull-over

La victime a eu de la chance, et elle a été finalement conduite aux urgences du Centre hospitalier de la Côte basque (CHCB) à Bayonne © Photo
Jean-Daniel Chopin
Les policiers n’ont pas tenté d’établir à qui était le pull-over, objet de la discorde, qui a eu lieu mercredi 25 décembre à 8 heures, au terme d’une nuit arrosée dans le Petit Bayonne. Pour une raison inconnue, un individu, âgé de 34 ans, a reproché à un autre, vieux de 23 ans, mais également imbibé de lui avoir volé son pull-over.

Le premier avait-il été lésé par le Père Noël, ou reçu pour cadeau un pull-over pour descendre les poubelles ? Ce qui certain, est qu’il s’est précipité sur le porteur de pull-over pour, en bon chrétien, lui dire tout son amour du jour de Noël, à l’aide d’un tesson de verre.

Agressé avec un tesson

Le porteur de pull-over louche a reçu l’hommage festif droit au cœur, et le tesson de verre droit au cou, ce qui aurait pu le conduire directement devant le Père Eternel plutôt que devant le Père Noël, si le tesson avait atteint une artère.

La victime a eu de la chance, et elle a été finalement conduite aux urgences du Centre hospitalier de la Côte basque (CHCB) à Bayonne, où des soins lui ont été prodigués. Elle n’en a pas pour autant oublié de déposer plainte au commissariat.

L’agresseur, qui avait passé la nuit de Noël avec la victime dans un bar du Petit-Bayonne, de la rue des Cordeliers, a été interpellé. Les policiers ont découvert sur lui un objet non pas tombé de la hotte du grand rouge et blanc, mais de court-vite, puisqu’il s’agissait d’un portable volé. L’individu, qui était déjà bien connu, et pas seulement de ses parents, a été présenté ce jeudi au tribunal de Bayonne.

Jugé selon la procédure de comparution immédiate, le prévenu a donc écopé de six mois de prison ferme. L’histoire ne dit pas s’il les mettra à profit pour apprendre le tricot à la Maison d’arrêt, si la Villa Chagrin dispense ce type d’enseignement pourtant édifiant.

Source : Sud-Ouest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *