Baptême de la 4ème compagnie de l’école de gendarmerie de Dijon

Photo (JF.Cortot/L’Essor)

La cérémonie de baptême de la 4ème compagnie d’élèves gendarmes de l’école de Dijon s’est déroulée le 20 juillet 2017. Cette compagnie porte le nom de “Garde Louis-Armand Pacaud”.

Les 113 élèves, devenus gendarmes rejoindront dans une dizaine de jours leurs unités en gendarmerie départementale ou mobile ou à la garde républicaine.

La cérémonie a été présidée par le général Olivier Kim, commandant la région de gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté en présence de Mme Pauline Jouan, directrice de cabinet du préfet de la Côte-d’Or.

Par ailleurs, au cours de la cérémonie l’adjudant-chef Lionel Nicole, commandant de peloton à la 1ère compagnie d’instruction a été fait chevalier de la Légion d’honneur.

Qui était le garde Louis-Armand Pacaud?

Né le 1er juillet 1913 à Serley en Saône et Loire, Louis-Armand Pacaud est issu d’une famille d’agriculteurs. Il habite et travaille à la ferme avec ses parents à Saint-Germain-du-Bois jusqu’à ses 18 ans.

En 1931, il s’engage pour 3 ans au 67ème Régiment d’Artillerie d’Afrique à Constantine, puis entre dans la Garde Républicaine Mobile le 15 mai 1935, en résidence à Rosny-sous-Bois jusqu’au 10 juin 1940. Replié au camp de Chibron dans le Var jusqu’au 13 septembre, il rejoint ensuite Chambéry jusqu’en mai 1941 puis est muté au Maroc et en Algérie.

Le 21 janvier 1944, il est détaché au service action du bureau de renseignement et d’action d’Alger ; volontaire pour accomplir une mission en France en zone occupée par l’ennemi, il est nommé chargé de mission de 3ème classe, assimilé au grade de sous-lieutenant.

Dans la nuit du 13 au 14 juin 1944, il est parachuté dans le Vaucluse comme instructeur sabotage et armement au profit de la Résistance. Arrêté le 26 juillet par la Gestapo à Marseille, il sera torturé et fusillé le 12 août. Son corps sera retrouvé dans un charnier puis inhumée le 17 septembre à Marseille. Son épouse ne sera avisée de sa mort qu’en janvier 1946.

Le garde Louis-Armand Pacaud a été décoré de la médaille de la résistance à titre posthume, le 13 septembre 1954.

JF CORTOT

 

 

 

 

 

Source : L’Essor.org

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