Bal des faux culs : les USA aussi !

Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

CE QUE L’ON VOIT

Poursuivons le bal si particulier, que nous avons commencé hier, avec les dessous de la papauté. Si l’on en croit les nombreux articles de la presse subventionnée, il semblerait que « les américains », en réalité le véritable gouvernement que sont « les néocons », ont décidé d’imposer des sanctions économiques à la Fédération de Russie.

Comme à l’habitude, il est demandé, avec beaucoup d’amabilité, que ces sanctions soient également appliquées par leurs alliés. Parmi les plus récentes, figure l’interdiction de fourniture de gaz et de pétrole auprès de la Russie.

Cette injonction est très fidèlement exécutée par la présidente de la Commission européenne, une fonctionnaire non élue. Nous commençons à percevoir, tant les entreprises que les personnes physiques, les conséquences désastreuses de ces sanctions, pour notre économie et notre vie de tous les jours. Mais… que ne ferions-nous pas, pour satisfaire la volonté de notre si fidèle allié ?

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Les Français ont la mémoire courte, c’est bien connu. Pourtant, il nous serait profitable de nous remémorer une phrase prononcée par l’ancien secrétaire d’État des États-Unis, Henry KISSINGER :

                « Être un ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être un ami est fatal ».

 Pourquoi ce titre de « bal des faux culs » à propos de nos si fidèles alliés? Serait-ce l’expression d’un anti-américanisme primaire, voire secondaire ? Que nenni, chers lecteurs. Que nenni. Je vous invite à partir jusqu’en Inde, pour avoir l’explication tant attendue. Merci qui ?

Le journal indien « Telegraphindia », dans sa version en ligne du 18 janvier 2023, nous apprend de bien « curieuses » choses :

  • L’Inde a intensifié ses achats de pétrole brut russe en ce mois de janvier, à 1,7 million de barils par jour (bpj) par rapport aux niveaux, déjà élevé, du record de décembre dernier, de 1,2 million de bpj. Elle est désormais la deuxième acheteuse mondiale de pétrole russe après la Chine.
  • De nombreuses raffineries indiennes, gérées par les compagnies Reliance Energy et Nayara Energy, ont pour spécialité le raffinage du pétrole brut russe pour le transformer en gasoil vierge (VGO).
  • Les USA sont traditionnellement un gros acheteur de VGO à la Russie. Du fait des sanctions, cet approvisionnement ne leur est maintenant plus possible. Mais…
  • Le plus grand pays de destination du VGO indien est… l’Amérique, qui achète 200 000 bpj de produits finis. Les plus gros exportateurs vers les États-Unis sont les raffineurs Reliance et Nayara !!!

Vous avez dit « Faux-cul » ? Si señor !!! En raison des sanctions américaines, l’Europe a presque entièrement cessé d’acheter du brut russe. Seule la Bulgarie bénéficie d’une exemption.

Cela signifie que la guerre économique des États-Unis, notamment ses sanctions, n’affecte pas la Russie, mais exclusivement ses « alliés » de l’Union européenne, qui sont les seuls à être privés d’hydrocarbures russes. Merci chers « Z’amis américains »… ça, c’est de la stratégie « gagnant perdant ».

Les néocons Américains ont obtenus en quelques mois, ce dont ils n’auraient osé rêver en plusieurs décennies : régime de sanctions « éternel » contre la Russie, extension de l’OTAN à la Scandinavie et la rupture inéluctable des relations énergétiques et économiques, entre Heartland et Europe.

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Faites ce que je dis et pas ce que je fais.
Cette technique, depuis toujours employée,
Par les Américains, a produit ses effets.
Nous voilà aujourd’hui, au froid dans nos foyers.
Reprenons, c’est vital, notre souveraineté
Et fuyons pour toujours, toute suzeraineté.

Gardez confiance en vous. Je vous aimer et vous salue.

Source : Sérénité Patrimoniale

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