Avesnes-le-Comte La nouvelle gendarmerie va (enfin) pouvoir sortir de terre

Mis sur la table en 2009 et remballé deux ans après, le projet de gendarmerie n’a jamais été aussi près de se concrétiser. Après neuf mois passés dans les services des Bâtiments de France, les plans ont finalement été validés ; le permis de construire devrait être déposé dans la foulée.

B9715445916Z.1_20180426120657_000+G6CB4R5G7.2-0Dans l’attente de nouveaux locaux, les gendarmes de la communauté de brigades ont trouvé refuge dans un local communal, rue des Fossés.

Bientôt dix ans que le projet de nouvelle gendarmerie est sur la table mais c’est seulement maintenant qu’il va pouvoir se concrétiser. Maintenant que les Bâtiments de France ont validé les plans proposés par la société Balestra et après que l’État avait délivré son autorisation début 2017. Dans les jours à venir, le permis de construire devait être déposé pour faire éclore la future gendarmerie en face du collège, rue Derbecourt, sur un terrain communal cédé moyennant un euro symbolique.

Une gendarmerie et des logements

À l’inverse d’un dossier similaire en cours à Savy-Berlette, la Ville d’Avesnes avait pu s’en remettre à une entreprise locale avant que ne soit adoptée la réforme prévoyant le conventionnement obligatoire avec un bailleur social. Propriétaire des locaux, le constructeur qui les louera au ministère de l’Intérieur prévoit d’aménager une gendarmerie indépendante à laquelle seront accolés des logements pour gendarmes adjoints et un permanent, ainsi que six maisons supplémentaires pour les militaires, à part. Une extension devrait être possible par la suite.

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À quand la première pierre ? «  Il faut quatre mois d’instruction pour le permis de construire, prévient Albert Decoin, mais j’aimerais que les travaux de voirie au moins soient entrepris cette année.  » Le maire, qui a suivi ce dossier au très long cours, ne désespère pas de le voir aboutir avant la fin de son dernier mandat, d’ici deux ans, mais sait que le temps lui est compté. «  J’aimerais l’inaugurer, sachant qu’après septembre 2019 (en vue des élections municipales, ndlr), on n’aura plus le droit de le faire.  »

Le chiffre : 2,4 millions

Le montant du budget 2018 voté par les élus de la commune. Cette année encore, comme depuis 1989, les taux des impôts locaux demeureront par ailleurs inchangés : ils s’élèvent à 16,78 % pour la taxe d’habitation, 20,63 % pour le foncier bâti et 46,53 % pour le non bâti.

Chronologie des événements

2009  : L’ancienne gendarmerie, également sise rue Derbecourt, est abandonnée par les militaires en raison de sa vétusté. Un nouveau projet voit le jour… qui traîne, encore et encore.

2014  : Après la défection d’un promoteur, Albert Decoin fraîchement élu relance le dossier.

2017 : Les travaux sont approuvés par les services de l’État.

2018 : Les Bâtiments de France donnent leur accord après avoir réclamé plusieurs modifications. La gendarmerie est pour l’heure accueillie rue des Fossés, dans un logement communal ; les anciens locaux dépérissent rue Derbecourt et une version ancestrale (napoléonienne) vendue à l’Église, rue de Saint-Pol, accueille des cours de catéchisme.

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