Attentats : le GIGN était à Paris le 13 novembre pour relayer le Raid
Le «top» donnant le coup d’envoi à leur intervention n’est jamais venu
Le premier groupe d’alerte du Gign a quitté sa base de Satory (Yvelines) à 22 h 40. Cinq minutes plus tôt, le commandant des gendarmes d’élite avait déjà pris la direction de Paris en liaison avec les autorités politiques et judiciaires. A 23 h 10, les gendarmes étaient positionnés dans la caserne des Célestins, celle de la Garde républicaine et située boulevard Henri IV à deux pas de la Bastille. Là, les gendarmes ont achevé de parfaire leur équipement lourd pour faire face à toute éventualité. Ils ont attendu le «top», qui n’est pas venu.
Une quarantaine de gendarmes du Gign étaient mobilisés pour prêter main forte au Raid, dont l’effectif parisien au maximun ne dépasse pas les 135 «opérateurs», contre 420 militaires pour les gendarmes du Gign qui, eux, couvrent principalement la province et effectuent des missions opérationnelles à l’étranger.
En alerte maximum
Les gendarmes étaient là d’abord pour prendre le relais de leurs homologues policiers afin de faire face à de nouvelles attaques terroristes dans la capitale ou ailleurs. Un «jeu d’épaulement entre services qui fait partie du quotidien de notre fonctionnement», rappelle un officier de gendarmerie. Une coopération mise en en place aussi à l’échelle européenne depuis plusieurs années en cas de besoin là aussi lors d’attentats multiples.
Le Gign peut être appelé à déployer ses équipes d’intervention en Europe en cas d’attentats dans des pays proches. Tout comme certaines équipes étrangères de forces spéciales de police, rôdées et reconnues, peuvent venir en France et intervenir si besoin lors de crises majeures particulièrement graves. Ces unités d’intervention parlent «le même langage opérationnel, elles ont la même culture et les mêmes réflexes. Elles ont su s’entraîner ensemble et elles se connaissent», prévient un ancien responsable du Gign.
Le Gign est depuis les attentats toujours en alerte maximum tout comme ses hélicoptères et avions de transport.

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Source : Le Parisien
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